Il était alors évident que même mon nouveau départ de Vérone ne pouvait tarder à m'apparaître. En fait, dès que j'eus l'esprit un peu désencombré, cet épisode s'imposa avec tant de violence qu'il m'absorba complètement. Tous les évènements refoulés, depuis la prison de Francfort, étaient là devant moi, nets, précis, sans problèmes: non seulement mon rapatriement et mes journées véronaises, mais peut être encore davantage ces douze semaines d'ébahissement continu devant la "normalité" de Dachau.
Et j'affrontai "la distorsion".