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Citation de enkidu_


Le Duce avait toujours professé des idées saines, réalistes. Par sa bouche, le fascisme s’opposait à la lutte des classes, fondait les classes sociales en une seule réalité économique et morale. Il optait pour la qualité contre la quantité, il refoulait le dogme démocratique qui assimilait le peuple au plus grand nombre d’individus et le rabaissait à ce niveau. Au lieu de berner l’électeur par l’octroi de droits illusoires, il l’aidait à accomplir un devoir. Il disait que la liberté abstraite n’existait pas, mais qu’il fallait conserver des libertés précieuses. Il affirmait l’inégalité irrémédiable, mais bienfaisante et féconde, des hommes qui ne peuvent devenir égaux par un fait mécanique et extrinsèque tel que le suffrage universel. Le fascisme surtout restaurait, exaltait le civisme en persuadant le plus simple travailleur qu’il œuvrait à la prospérité et à la grandeur de la nation indivisible.

Le Duce, formé par Renan, Georges Sorel, Maurras, le socialiste Lagardelle, avait ardemment désiré l’accord latin avec la France. Elle lui avait répondu par le canal de Paul-Boncour – lui-même personnage de guignol – le traitant en pleine Chambre de « César de carnaval », par le député socialiste Renaudel, jetant à la figure d’un député fasciste, au cours d’assises internationales à Genève : « Dans un pays où il n’y a pas de liberté, il n’y a pas de justice. » Les F… du Grand Orient et de la Grande Loge ne pardonnaient pas à Mussolini d’avoir évincé les maçons des fascios, et toléré l’assassinat du député maçon Matteoti, au cours d’une tornade parlementaire qui avait failli le renverser. Ce sectarisme de la IIIe République contenait les germes de la guerre idéologique.
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