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Citation de olivberne


Assailli par le vent, je gagnai le couvert des arbres. A un certain moment, je ne sais pourquoi, je me retournai du côté de la maison qui me présentait son autre façade. M'étant attardé à regarder, je me penchais en avant pour tenter de discerner à travers l'obscurité si ce que je croyais voir était vrai : près de la fenêtre de la chambre où Mirina s'était retirée pour pleurer sa sœur, à l'étage inférieur, il y avait comme une ombre qui s'agitait. L'avais-je dans les yeux, cette ombre ? Je me les frottais si fort qu'ensuite, pendant un certain temps, il me fut impossible de distinguer quoi que ce soit, comme si des ténèbres plus épaisses m'avaient fondu dessus pour m'empêcher non pas de voir, mais de croire à ce que je pensais avoir vu. Une ombre qui gesticulait ? L'ombre d'un arbre agité par le vent ?
J'étais si loin de soupçonner que ma femme pût me tromper.
(Quand j'étais fou…)
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