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Citations de Luisa-Maria Linares (50)


C'étaient trois bandits très gentils
Remplis de péchés tout petits...
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Les catastrophes ont ceci de surprenant qu'elles modifient totalement la conception de la vie. Du moment qu'une chose est utile, elle ne paraît plus abjecte. C'est sans doute ridicule de se cramponner tellement à sa propre existence ; mais c'est ainsi.

112 – [Le Livre de poche n° 3315, p. 19]
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Un jeune homme fort curieux. Il s'est forgé une philosophie à usage personnel. D'après lui, chaque jour a son secret. Un secret merveilleux, enivrant, capable de créer une joie ineffable, si seulement nous nous donnions la peine de regarder de près...

111 – [Le Livre de poche n° 3315, p. 34]
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Le théâtre, vu de l’intérieur, c’est cela : Jalousie, envie..., et bien d’autres choses avec lesquelles vous n’avez rien à voir. Vous êtes encore une petite fille, Isabelle. L’incident d’aujourd’hui est un avertissement. Continuellement, vous éprouverez des dégoûts et des contrariétés du même genre.
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Nos regards se croisèrent. Le sien avait une expression indéfinissable - surprise, satisfaction, déplaisir ? Le mien exprimait une colère furieuse.
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Les promesses d'une femme doivent s'écrire sur l'eau ou sur le sable. Catulle.
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ll n'y a rien de tel que d'être amoureux, n'est-ce pas ? En réalité, qu'est-ce que l'amour ?
- D'après Victor Hugo, c'est de l'égoïsme à deux.
- Le plus orgueilleux des despotes, d'après Stendhal. Et, d'après moi, une peur insensée. »
Olga intriguée :
- Peur ?
- L'amour, c'est la crainte. Crainte de perdre cet être que nous considérons comme indispensable à notre vie. Crainte de ne pouvoir exister sans lui. Peur de faire quelque chose qui tuerait l'amour. Crainte, peur, crainte. »

110 – [Le Livre de poche n° 3315, p. 145]
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C’est à cause des hommes que les femmes se détestent, déclara Maurice en plagiant La Bruyère. Mais je crois, Isabelle, que vous interprétez mal le mot. Agathe ne sait pas ce qu’est l’amour et même, elle ne le soupçonne pas.
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Elle pleurait à chaudes larmes, sans s’occuper de savoir si on la regardait, en essayant de cacher d’une main la fente de sa jupe et en essuyant ses yeux de l’autre. Personne ne la consolait. Personne ne s’apercevait que le cœur de la pauvre Isabelle était sur le point de se rompre.
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J’ai deviné que vos manières et vos airs de petite fille rougissante ne sont qu’un attrape-nigaud à l’intention des millions de Miguel. Mais ne croyez pas que je vais vous laisser faire. Miguel est à moi.
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Un écrivain anglais ne dit-il pas : « Ce qui rend la jalousie un mal si aigu, c’est que la vanité ne peut aider à la supporter ». C’est précisément ce qui vous arrive. Vous êtes gonflé de vanité et vous êtes indigné qu’une gamine insignifiante comme moi vous témoigne une véritable aversion. Il lança une exclamation indéfinissable que je ne pus comprendre car, à ce moment-là, une brillante Mercedes Benz s’arrêtait devant moi et une voix amie, celle de Miguel Leiva, me disait : — Montez, ma chère, je vous en prie. Quand je suis arrivé au théâtre, vous veniez de partir et je suis venu par ici à votre recherche.
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Ma vie d’artiste ne me laisse pas le temps d’ouvrir ce cahier. Je répète presque tous les jours. La seconde fois que je suis allée à l’Auditorium, on m’a présenté « Radamès », le ténor qui doit tenir ce rôle dans « Aïda », et « Amnéris », la chanteuse contralto, qui sont deux originaux. Le premier est un bon père de famille légèrement chauve et un peu plus gros qu’il ne convient à un acteur… Il ne parle pas d’autre chose que de ses huit enfants, entre et sort du théâtre en trombe.
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« Toutes les carrières ont leurs inconvénients et leurs difficultés. Je n’ai pas à m’inquiéter que le professeur soit un ogre, s’il devient pour moi doux comme un petit agneau », se dit-elle pour se donner du courage.
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Miss Flynt ne pouvait rester une minute sans distraction. C’était une véritable manie. Elle ne comprenait pas qu’on puisse jouir d’un moment de silence ou d’agréable conversation. Elle avait absolument besoin de jouer à quelque chose ; mais rarement aux échecs ou aux cartes. Elle avait une brillante collection de jeux inédits et n’était jamais plus heureuse qu’entourée d’une jeunesse bruyante et animée.
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Si on en jugeait d’après le train de vie des deux femmes, on aurait pu croire que Mrs. Sinclair-Leigs possédait une grande fortune et la dépensait joyeusement en exhibant un peu partout sa jolie fille ; mais beaucoup soupçonnaient que cette exhibition avait lieu parce que Mrs. Sinclair-Leigs désirait ardemment rencontrer un bon mari pour Gladys. C’est-à-dire un homme distingué, pourvu d’un solide carnet de chèques et d’un confortable patrimoine.
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Quand le bonheur s'en va
Il faut recommencer encore...

Oui, il fallait recommencer.
Puisque le bonheur s'en allait.
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Elle s'agenouilla contre la couchette et y resta longtemps immobile, presque aussi immobile que le cher compagnon qui venait de les quitter. Ses larmes, des larmes brûlantes, coulaient sans répit.
Elle ne savait que faire. Elle pleurait, envahie par une tristesse déchirante. Elle comprit qu'elle venait de perdre son plus sincère et son meilleur ami.
Il était mort seul, pour comble d'amertume. Sans autre compagnie que le bon chien fidèle... Il avait été "Orphelin" jusque dans la mort.
La voix qui chantait si joyeusement cet après-midi s'était éteinte pour toujours. La guitare resterait muette.
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« La beauté d'Elena est incroyable, disait Sheila, les yeux fixés sur l'horizon lointain. Les êtres aussi beaux font toujours souffrir, même involontairement. Chaque fois qu'ils se regardent dans le miroir, ils doivent se vouer un culte à eux-mêmes. »

109 – [Le Livre de poche n° 3315, p. 229]
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... par les fenêtres, les petits flocons de neige qu'on voyait tomber, faisaient penser aux confettis de quelque carnaval rustique.

108 – [Le Livre de poche n° 3315, p. 241]
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La voix ardente la berçait comme un enfant abandonné qui trouve enfin un abri. Au milieu de la délicieuse obscurité, trouée seulement par les petites lumières des bateaux, tout était silencieux.
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