Béa considérait cette réponse comme définitive, mais Kesgrave, n'y voyant que l'entame des négociations entreprit aussitôt d'amadouer la veuve : il évoqua leur passé commun, leur affection partagée et la cruauté dont elle faisait preuve en l'empêchant de tenir la promesse faite à son père d'aider la fille de son cher ami défunt. Même s'il venait d'improviser cette histoire de promesse, l'ardeur avec laquelle il la défendit aurait pu faire croire qu'elle précédait l'accord entre Jean-Sans-Terre et la faction rebelle qui donna lieu à la Grande Charte.