Lynne McTaggart: Le lien quantique [1ère partie]
Nous, les humains ne sommes pas que des réactions chimiques mais plutôt une charge énergétique. Les humains et tous les êtres vivants forment une même énergie au sein d'un champ d'énergie relié à tout. Ce champ d'énergie est le moteur central de notre être et de notre conscience, l'alpha et l'oméga de notre existence.
Dans la relation entre nos corps el l'univers, il n’y a pas de dualité «moi» et «non-moi»; il y a seulement un champ d énergie sous- jacent. Ce champ, à l’origine des plus hautes facultés de notre esprit, constitue la source des informations qui dirigent la croissance de nos corps. Il est notre cerveau, notre cœur et notre mémoire. En lait, ce champ est la matrice du monde en tout temps. De plus, il est la force qui. plutôt que les germes ou les gènes, détermine en fin de compte chez nous la santé ou la maladie. C'est dans ce champ que nous devons puiser pour nous guérir. Comme nous ne faisons qu un avec notre monde, notre unique vérité fondamentale réside dans la relation qui nous unit à lui. «Le champ est la seule réalité», avait déjà dit Einstein.
En fait, les miracles sont un récit en petites lettres de la même histoire qui s’écrit dans le monde entier en lettres trop grandes pour que certains d’entre nous puissent les voir.
Une multitude d’influences – religieuses, politiques, économiques, scientifiques et philosophiques – écrivent l’histoire que nous vivons. Néanmoins, la plupart des grandes idées que nous avons sur l’univers et sur ce qu’est un être humain proviennent de trois révolutions: la révolution scientifique, ou le Siècle des Lumières, et les deux révolutions industrielles des XVIIIe et XIXe siècles, qui ont transformé les conditions culturelles et économiques de l’Occident en notre monde moderne développé. Ces mouvements ont en grande partie créé la définition moderne de notre propre individualité en altérant de façon drastique notre vision de l’univers, partant d’un tout interconnecté, harmonieux et bienfaisant vers un amalgame de choses séparées et sans rapport, qui entrent en compétition les unes avec les autres pour leur survie.
Une équipe de scientifiques dirigés par Herbert Benson, un cardiologue rattaché à la faculté de médecine de Harvard, se tenait tout près et examinait les donnés recueillis par une batterie d’appareils médicaux auxquels les moines étaient reliés, afin d’identifier le mécanisme physiologique particulier permettant au corps de générer cette quantité extraordinaire de chaleur. Depuis plusieurs années, Benson explorait les effets de la méditation sur le cerveau et sur le reste du corps.
Au cours de l’hiver 1985, dans un monastère plein de courants d’air perché dans l’Himalaya au nord de l’Inde, des moines bouddhistes tibétains plongés dans une profonde méditation étaient assis en un silence complet. Même s’ils n’étaient que légèrement vêtus, ils paraissaient inconscients du froid qui régnaient de l’intérieur et qui approchaient du point de congélation. Un autre moine passa entre eux, enveloppant chacun d’un drap qui avait été trempé dans l’eau froide. De telle conditions extrêmes plongeraient normalement le corps dans un état de choc et ferait rapidement baisser sa température interne. Si la température du corps descend de seulement 7° C (12° F), au bout d’à peine quelques minutes une personne perdra conscience et tous ses signes vitaux seront de plus en plus faibles.
Ce n’était pas tant la méditation qui fascinait ces scientifiques que ses effets sur le corps humain, et plus particulièrement sur le cerveau, ainsi que les possibilités que cela laissait entrevoir. En étudiant si minutieusement les effets biologiques, les scientifiques espéraient comprendre les pensées focalisées, comme celles des moines dans l’Himalaya.
La quête de la science pour comprendre le champ de la cohérence universelle.