L'étudiant regardait le visage du vieux chabin, sa poitrine débraillée de noceur converti, son crâne chauve et ses mains graisseuses, en se demandant pourquoi le passé finissait toujours par devenir plus beau que le présent. [...] Et qui pourrait reprocher à un vieux type en fin de parcours de s'accrocher par petites doses à des bonheurs-rétrosprective! Fou qui viendrait lui reprocher de mettre du rose à sa mémoire, de garder l'abondance en oubliant la pénurie, de choisir qu'hier il était très heureux. Car, aujourd'hui, ça va pas mieux. Et le malheur, tout de même, faut pas en faire une permanence!