« … le riz et le curry, cette collision entre d’une part les grains de riz blancs et presque crayeux, non, blancs comme la chair de la morue sur le blanc de l’assiette, oui, la mer du Nord, l’océan, les abysses glacés et inconnus, la dernière tache blanche du globe à onze kilomètres sous la surface des mers, et d’autre part le jaune intense du curry, sa flamboyante flavescence, semblable à la poussière brûlante du désert, pareille au noyau incandescent d’une planète » p 90