DE TEMPS EN TEMPS, MAIS PAS SI SOUVENT, je pense à la femme que j’étais quand j’avais vingt-cinq ans. Je la regarde. J’essaie de me souvenir ce que cela faisait d’avoir son âge. Quel était le cadre de ses journées, les motifs que dessinaient ses pensées ? Je suis aujourd’hui aussi éloignée d’elle qu’elle l’était de son enfance. Elle est la ligne médiane qui me sépare de ma naissance.