Souvent il m’arrivait de penser que tel auteur me connaissait personnellement, qu’il me voyait comme je vous vois, à la lueur d’une bougie, à travers les siècles, qu’il habillait de ses mots mes propres sensations, qu’il leur donnait des ailes, et, en me souriant depuis le fortin de sa solitude, les regardant s’envoler vers moi .