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Citation de ptitelily01


Je m’habillais pour lui et me coiffais pour lui, mais un jour où il s’est approché en douce dans mon dos et m’a embrassée dans le cou, j’ai hurlé comme une folle, comme s’il m’avait poignardée. Même moi, j’ai eu peur de ma réaction parce qu’elle a été instinctive. J’ai ressenti de la panique, comme la première fois qu’il a mis sa main sous ma jupe et que je l’ai violemment écartée. Martin se fâchait, bien sûr. Tu es une fille compliquée, il me disait, tu en fais des histoires. Et moi, je ne disais rien. La nuit, je rêvais de lui et je l’embrassais, mais quand il était près de moi et que je sentais sa main sur ma peau et la chaleur de son souffle excité, je frissonnais et mon corps devenait rigide comme un cadavre. Je restais froide comme un glaçon et j’inventais des excuses pour prendre mes jambes à mon cou. J’ai eu du mal à me détendre et à m’habituer à son contact, à ses lèvres qui folâtraient sur mon cou, qui me mordillaient, me chatouillaient le lobe tandis qu’il me murmurait des mots doux à l’oreille. Je n’ai jamais pu supporter qu’il soit dans mon dos, mais petit à petit, j’ai pu m’accoutumer à ses baisers et éprouver du plaisir à ses caresses. Je reconnais que j’étais amoureuse. Je n’en avais pas le droit, mais je l’étais, ou je voulais l’être. Et au moment où je pensais que oui, tout allait bien, que j’étais une fille comme les autres, ça a recommencé. Et cette fois, c’était sans retour.
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