Elle, Maï, me fit sortir de moi-même, de ma race prétendument supérieure, de ma douleur, de ma religion, de mes déterminations. De toutes mes frontières.
C'est à partir d'elle, Maï, que j'appris à rire vrai et à dire oui à l'amour, à aller vers moi-même, à exister par et pour moi-même, à exister par et pour moi-même, à voler sans ailes, par volonté de vie. (p. 13)