Et les vœux. Tenez ! Je leur en veux, aux vœux ! Passe encore pour "joyeux Noël" ça ne vaut que pour quelques heures. On roupille un coup là dessus, on soigne sa gueule de bois et basta. Mais les vœux de "bonne" et même d'"heureuse" année, quelle rigolade ! Quel trompe-couillon ! Vous l'avez déjà eue "bonne et heureuse", vous, votre année, après que l'on vous l'ait souhaitée telle ? Vous connaissez des gens à qui ces vœux aient réussi ? Pas moi ! Je dirai même, à voir la vie que nous vivons pour la plupart, que, plus on se balance des vœux, plus les choses tournent au vinaigre.
Ce qu'ils ignorent, les malheureux, c'est qu'en allant à Naples ils pénètrent dans un complexe automobile qui vaut, et largement, les Vingt-Quatre Heures du Mans et le circuit de Monza réunis. Toutes les nuisances (comme on dit en langage socio-économique) qu'a pu créer le moteur à explosion sont rassemblées ici et portées à son niveau le plus haut. Stendhal remarquait déjà, en son temps, qu'à Naples "la conversation est tellement criarde qu'elle me fait mal aux oreilles".