Il est frappant de constater, à cet égard, que les philosophes indiens n'abordent presque jamais les questions sociopolitiques.
Inversement, plus la philosophie s'attache à délimiter les conditions sociales de la misère, comme cela se voit en Occident, moins elle se donne les moyens de proposer à tous les humains de s'en délivrer, quelles que soient leur société, leur culture, puisque la misère est directement déterminée par des causes sociales. Il faut donc lire la philosophie indienne à l'aune de son ambition universelle: mettre à la disposition de tous les êtres humains qui souffrent de la misère les moyens d'y échapper définitivement.
Il se satisfait de ce que le hasard lui offre.
Il a dépassé les couples de contraires et cessé de tout rapporter au moi.
Le succès comme l'échec sont d'égale valeur à ses yeux.
Ce qu'il fait ne l'enchaîne pas. [22]