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Critiques de Marc Eliot (8)
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Clint Eastwood

Cette biographie est l'oeuvre d'un américain, Marc Eliot, également auteur de best-sellers et historien du cinéma (il a notamment écrit des biographies notamment sur Steve Mac Queen et Walt Disney).



Dans ce gros livre de près de 500 pages (il faut dire que l'homme a une vie et une carrière bien remplie), Eliot nous aconte la vie passionnante et le parcours hors du commun de cet acteur réalisateur qui joue un rôle important à Hollywood depuis plus de 50 ans maintenant.



Clint Eastwood n'a pas voulu participer à l'ouvrage, du coup, cette biographie échappe à l'hagiographie souvent présente dans les bio US, et Marc Eliot nous dit ainsi tout de l'homme, de ses imenses qualités, mais aussi de ses erreurs et de ses défauts. Décryptant les relations complexes entre la vie personnelle d’Eastwood, ses convictions et son métier, l’auteur retrace l’itinéraire de ce gamin introverti et peu ambitieux, playboy vaguement marginal au début des années 50, puis ce rebelleaméricain au cours des années 1960-1970 et enfin, rangé au rang de star du panthéon cinématographique aujourd’hui.



Cette biographie est divisée en trois parties : "De vagabond à l’acteur", "D’acteur à auteur" et "De l’auteur aux Oscars", et si la première, qui s'interesse à des films que j'ai peu vus ( beaucoup de western, loin d'être mon genre de prédilection), les deux autres m'ont vraiment passionné.



Il faut dire que le livre n'élude notamment pas l'aspect homme d'affaires d'Eastwood, l'argent nerf de la guerre pour que Clint puisse réaliser les projets qui lui tiennent tant à coeur.



Marc Eliot montre également le versant politique (républicain assumé, mais défenseur des modestes gens) et bien entendu, et c'est la grosse partie de l'ouvrage, le réalisateur audacieux et talentueux, prêt à défendre becs et ongles ses projets auxquels il tient plus que tout.



Si Eliot écorne un peu le mythe, la légende Eastwood, un des plus grands cinéastes américains qui soient, reste totalement intacte à la fin de ces passionnantes pages à conseiller autant aux aficionados qu' à ceux qui le sont moins pour comprendre cette fameuse légende.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Phil Ochs : Vie et mort d'un rebelle

Il est toujours vain de vouloir résumer la vie d'un homme quand on lit sa biographie. La quatrième de couverture fait assez bien le boulot ici. J'ai découvert Phil Ochs grâce à Stephen King, dont l'un des courts romans publiés dans Cœurs perdus en Atlantique s'articule autour de la chanson I Ain't Marching Anymore. Si le King dit que c'est bon, il faut forcément que je jette un œil/une oreille. Voilà plusieurs années que je suis émue dès que j'entends les chansons de cet ancien enfant rêveur, journaliste chantant, opposé à la guerre et à l'impérialisme. Écorché vif, éternel insatisfait, idéaliste, Phil Ochs est le poète maudit de la folk music. « Politique et musique étaient deux aspects importants, bien que séparés, de ses talents naissants. » (p. 50)



Il est dommage que les chansons ne soient présentées que dans leur traduction française, sans rappel des textes originaux. Pour vous faire une idée de la voix et du talent de Phil Ochs, écoutez les incontournables I Ain't Marching Anymore, Crucifixion, Pleasures of The Harbor, Santo Domingo, A Tape of California, The War is Over, I'm Gonna Say It Now. Dans ses chansons, Phil Ochs proteste, accuse et revendique, mais ce qu'il cherche avant tout, c'est à plaire à tous ceux qui l'écoutent. « Il leur aurait donné n'importe quoi. Tout ce qu'il voulait en retour, c'était leur amour sous la forme d'un tube. » (p. 132)



Le seul reproche que j'ai à faire à ce texte est son lyrique, parfois jusqu'au délire. Nous sommes moins devant une biographie d'artiste que devant l'hommage d'un fan. « J'ai décidé d'écrire ce livre le lendemain du suicide de Phil Ochs. » (p. 13) Mais c'est finalement assez pardonnable : la personnalité de Phil Ochs, très humaine et très sensible, ne peut pas laisser de marbre. « J'ai pris des leçons pour pouvoir jouer les chansons de Phil à la guitare : je voulais sentir ce que ça faisait de promener mes doigts sur sa musique. » (p. 14) L'émotion de Marc Eliot est largement partagée grâce au livret de photos placé au centre du livre. On découvre Phil Ochs à divers âges de sa vie : enfant, adolescent, jeune homme et jusqu'à la veille de sa mort.



Après avoir lu cette biographie, tout en écoutant les chansons de Phil Ochs, quasiment toutes disponibles en plus ou moins bonne qualité sur YouTube, je n'ai qu'une envie, trouver enfin les albums de cet artiste qui m'émeut tant.
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Walt Disney. La face cachée du prince d'Holly..

Ahhhh! Walt Disney! Tout le monde aime, pas vrai?

Ben non. Pas tout le monde, et pour cause...

Je n'ai jamais été un grand fan de son oeuvre et ne porte pas particulièrement Edgar Hoover dans mon coeur, c'est vous dire si j'ai aimé ce livre qui nous révèle (sans immense scoop non plus) le côté obscur de ce conservateur paternaliste, voire tyrannique. Walt Disney, agent du FBI au service de la chasse aux sorcières Maccarthyste, ne gagne pas en prestige dans ce livre bien écrit et bien documenté.

Cette bio (non validée par les héritiers) retrace aussi l'enfance et l'ascension d'un homme au destin qui reste exceptionnel. Bref, Walt était un homme hors du commun mais un homme tout de même.

A découvrir donc, histoire de lire un peu mieux entre les lignes (un peu dégoulinantes, non?) de ses dessins animés et de mieux connaitre les origines d'un empire qui ne cesse de croitre.

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Clint Eastwood

Il y a quelques semaines, j'ai participé à la Masse Critique organisée par Babelio, et j'ai eu la chance d'être retenue pour lire et chroniquer le livre " Clint Eastwood : Un rebel américain " de Marc Eliot.

Je tenais donc tout d'abord à remercier Masse Critique, Babelio et les éditions Balland de m'avoir permis de participer à cette masse critique.



J'ai découvert Clint Eastwood il y a quelques années, en allant voir Gran Torino au cinéma. Je n'avais encore jamais vraiment vu de film de Clint Eastwood, j'avais 16 ans et ce n'était pas forcément le genre d'acteur ou de films qui m'interessait à l'époque, mais le synopsis m'avait plus et je m'étais donc laissée tenter. Et ce film m'a tellement impressionnée que depuis, je suis allée voir tous les films avec ou réalisé par Clint, ayant adoré son jeu d'acteur dans Gran Torino. C'est pourquoi, quand j'ai vu dans la liste des livres proposés à la Masse Critique sa biographie, j'ai sauté sur l'occasion d'en connaitre un peu plus sur cet acteur dont je ne savais pas grand chose et que j'apprécie beaucoup.



Le livre, écrit par Marc Eliot, s'ouvre sur une série de citations à propos de Clint Eastwood, suivies de la préface de et de l'introduction. La biographie est découpée en 3 parties distinctes : De vagabond à acteur, D'acteur à auteur et D'auteur aux Oscars.



Dans la première partie, on découvre rapidement l'enfance de Clint, ses nombreux déménagements dûs au travail de son père et les débuts difficiles et chaotiques de sa carrière. En effet, ayant démarrée celle ci dans la série western Rawhide, et ayant enchainé avec la trilogie western de Sergio Leone " Pour une poignée de dollars " " Et pour quelques dollars de plus " et " Le Bon, La Brute et Le Truand ", Clint s'est vu coller l'image d'acteur de Western Spaguetti à la peau, ce qui l'handicapa beaucoup au début de sa carrière, l'empêchant d'accéder à d'autres rôles. Les réalisateurs ne le pensait pas capable de sortir de son rôle d'Homme sans nom. Rien ne laissait présager qu'il deviendrait l'une des plus grandes stars Hollywoodiennes à ce moment là. On en apprend également plus sur sa vie privée, et notamment son mariage avec sa première femme Maggie Johnson, à laquelle il restera marié de nombreuses années malgré ses nombreuses infidélités et ses enfants adultérins.



Dans la deuxième partie, les deux éléments importants sont l'introduction de Clint dans la politique, qui à 56 ans devient le maire de Carmel, la ville dans laquelle il habite depuis des années, et la dégradation de sa relation avec Sondra Locke, avec qui il a une relation extraconjugale depuis plusieurs années et dont il était fou amoureux au début. Clint fut élu maire à la grande majorité, et ralenti donc un peu sa carrière d'acteur pour prendre ses responsabilités. Ce qui ne l'empêcha pas de connaitre plusieurs gros succès à cette période et de devenir l'une des plus grandes stars Hollywoodienne, malgré les critiques qui n'était la plupart du temps pas tendre avec lui. C'est d'ailleurs dans cette deuxième partie que Clint réalise son rêve pour la première fois : réaliser un film. En effet, depuis le début, passer derrière la caméra a été son but ultime, but qu'il atteindra après 17 ans de carrière, les producteurs ne lui faisant jamais assez confiance avant pour le laisser réaliser, préférant l'avoir devant la caméra que derrière. Mais grâce à sa gloire récente, il acquiert enfin assez de renommée pour réaliser son premier film. Malheureusement, celui-ci ne fit pas un succès. Au même moment, Clint rompt avec Sondra Locke après 14 ans de relations, mais celle-ci le prend mal et décide de ne pas se laisser faire, démarrant une lutte juridique de six ans avec son ancien amant.



Dans la troisième partie, le procès est relaté de manière très précise, Sondra Locke réclamant à Clint une pension alimentaire de 70 millions de dollars !!

C'est également dans cette partie que Clint reçoit enfin ses premiers oscars pour le film " Impitoyables " et son talent est enfin reconnu par la critique. A presque 70 ans, sa carrière prend un nouveau tournant, et c'est également à ce moment là qu'il se marie pour la deuxième fois, épousant, Dina Ruiz, une journaliste qu'il a rencontré quelque années auparavant lors d'une interview. A 70 ans passés, Clint est au sommet de sa gloire, il mène la vie d'un homme bien plus jeune, et sa vie sentimentale est enfin stable. De plus, c'est dans cette troisième partie qu'il réalise plusieurs de ses plus gros succès " Impitoyable ", Million Dollar Baby " ou encore " Gran Torino ". Clint prouve donc que malgré des débuts difficiles, il a finalement réussi à avoir la carrière et la reconnaissance qu'il voulait depuis le début.



Plus généralement, dans cette biographie, on découvre un homme sûr de lui, déterminé, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et obtient toujours ce qu'il veut. On constate d'ailleurs qu'il licencie ou pousse à partir des gens sur la plupart de ses films, pour en prendre les rênes et les réaliser comme bon lui semble. Il impose souvent ses décisions, et grâce à Malpaso, la maison de production qu'il a créée des années auparavant, obtient souvent gain de cause, ayant de cette façon toujours son mot à dire. Malgré un nombre assez importants de " flops ", effacés par de grands succès, Clint Eastwood parvient à devenir une légende du cinéma Hollywoodien qui encore aujourd'hui est une valeur sure du cinéma.



Au niveau de la biographie en elle même, elle se lit facilement, le seul reproche que j'aurais à lui faire serait peut-être son côté très " dense ". On a une foule d'informations et de noms dans chaque chapitres, et j'ai parfois été un peu perdue et eu du mal à tout assimiler d'un coup. Néanmoins, je pense qu'elle peut être lue par n'importe qui, qu'on soit fan de Clint Eastwood ou simplement curieux, la façon dont cette biographie est écrite est susceptible de pouvoir intêrésser tout le monde. J'ai également aimé suivre l'évolution de l'industrie du cinéma, qui évolue considérablement au fil de la carrière de Clint.



En conclusion, j'ai beaucoup aimé découvrir la vie de Clint Eastwood, et je remercie encore Babelio et les éditions Balland de m'avoir permis de lire ce livre !



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Clint Eastwood

Un rebelle et un séducteur typiquement américain.
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Clint Eastwood

Dans le cadre de l’opération Masse Critique sur le site Babelio, j’ai reçu, et ce également en partenariat avec la maison d’édition Balland, le livre Clint Eastwood, un rebelle américain de Marc Eliot.



Il faut savoir que Clint Eastwood est un acteur/réalisateur que j’apprécie, c’est une personne mystérieuse dont j’ai eu envie de percer les secrets. Qu’on l’aime ou pas, il faut quand même reconnaître que c’est un acteur/réalisateur plus que reconnu dans ses professions.



Cette biographie est divisée en trois parties : "De vagabond à l’acteur", "D’acteur à auteur" et "De l’auteur aux Oscars". La filmographie complète (jusque 2012) de Clint Eastwood est également disponible à la fin du livre. Pour ma part, j’ai trouvé les deux dernières parties plus intéressantes que la première (et même plus particulièrement la partie "De l’auteur aux Oscars"). J’avais surtout envie d’en savoir plus sur la réalisation de ces derniers films (tels que Million Dollar Baby, Gran Torino, etc…) et sur ce point, je suis ravie. La première partie se centre quasi exclusivement sur les westerns où Clint s’est illustré, et à la fin de ce chapitre, j’étais un peu dégôutée du western en général :/ !



Cette biographie est trufée d’anecdotes, concernant autant la vie privée que la vie professionnelle d’Eastwood ! La biographie nous en apprend plus sur les parents d’Eastwood et sa situation familiale en générale…c’est un aspect sympathique, car on peut enfin situer d’où vient cette légende du cinéma et surtout comment il en est arrivé là.



Par ailleurs, j’ai quand même eu difficile à arriver au bout du livre…Je pense que c’est du au fait que c’est une longue biographie (en même temps, Clint a déjà 83 ans, y’a de quoi raconter, je suis d’accord). Je crois que j’aurai davantage apprécié ma lecture si l’auteur s’était focalisé sur certains films, sur certains moments de la vie d’Eastwood…Là, je me suis noyée dans toutes les informations fournies par l’auteur et je trouve ça un peu dommage.



En tout cas, ce qui est sûr, c’est que je conseille cet ouvrage à tous les amateurs de cinéma, on apprend des tonnes de choses, sur les tournages, la façon dont les managers gèrent leurs stars, etc… Ce côté là est vraiment passionnant. On cite également de nombreuses autres stars de l’époque, et c’est vraiment intéressant ! On en ressort donc avec des infos plein la tête, et je ne suis pas déçue de l’avoir lu.
Lien : http://bykimysmile.wordpress..
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Clint Eastwood

Acteur, réalisateur, producteur, Clint Eastwood, figure indépendante du cinéma hollywoodien, héritier des classiques et vedette du box-office est avant tout mis en lumière dans cet ouvrage comme un personnage dont les caractères se déplient de film en film. Au cours des années 60, ses interprétations dans les westerns de Sergio Leone renouvellent le genre et se consacrent star européenne. Avec le rôle de l'Inspecteur Harry, son personnage s'inscrit dans le contexte de l'Amérique des années 70 qui doute d'elle-même et de sa police. La critique ne voit en ce justicier au dessus des lois qu'un flic fasciste. Mais au fil de la série, les décalages constants et l'humour noir vont déglinguer le prototype aux antipodes de cette interprétation. Dans les westerns qu'il réalise dans les années 80 (Bronco Billy, Pale Rider), il accentue le caractère mystique de son personnage, fantôme d'un cinéma disparu, venu le faire revivre à l'écran. Un artiste complet qui, mieux que quiconque, a compris les codes d'Hollywood pour s'en jouer autant que pour s'en défier. Un mythe !
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Walt Disney. La face cachée du prince d'Holly..

Walt Disney, Hollywood's Dark Prince

Traduction : Philippe Loubat-Delranc, Yves Sarda & Jean-Luc Piningre



Ainsi que l'indique son titre, "Le Prince Noir de Hollywood" - inexactement rendu en français par "La Face cachée du Prince de Hollywood" - cette biographie de Walt Disney n'a pas reçu l'aval de ses héritiers. Elle n'a pourtant rien de bien scandaleux même si elle insiste très lourdement sur l'anti-judaïsme du personnage et sur sa haine des communistes.



Elle soulève également quelques points plus intéressants. Dont les doutes que le créateur de "Blanche Neige" aurait conservés toute sa vie sur ses véritables origines. L'auteur affirme que, si le jeune Walter était bien le fils d'Elias Disney, sa mère n'était autre qu'une Espagnole qui, par la suite, lui servit de gouvernante. Je ne sais si la traduction est ici en cause mais la façon dont Eliot présente la chose paraît on ne peut plus rocambolesque, trop pour convaincre le lecteur et pas assez pour l'empêcher de rêver.



Seul fait certain : Walt Disney eut une enfance rien moins qu'heureuse, auprès d'un père particulièrement brutal. Petit garçon sensible et imaginatif, Walt s'évadait comme il pouvait, en dessinant. La religion unitarienne, à laquelle appartenait la famille, l'influença aussi durablement dans sa sexualité. Sur ce plan, il se montra toujours très discret - et les commères de Hollywood, Parsons & Hopper, avec lesquelles il eut toujours de bonnes relations, ont peut-être protégé cet homme avec qui elles partageaient les mêmes réseaux d'influence politique.



Autre certitude : contrairement à ce que Disney affirma toute sa vie, c'est bien le colérique et bouillant Donald Duck qui pouvait prétendre à lui servir d'alter ego, et non le doux et propret Mickey. La célébrissime souris fut d'ailleurs imaginée non par Disney - là aussi, la légende a du plomb dans l'aile - mais par son dessinateur et associé, Ub Iwerks. Ce dernier, inutile de le préciser, ne toucha jamais aucun droit sur sa création et finit par quitter l'usine Disney.



Walt Disney, un mauvais patron ? Analyse trop simple. Il était tout à la fois exécrable et charmant. Quand il planchait sur l'idée d'un film, quand il se mettait à "raconter" l'histoire, mimant chaque geste, donnant chaque intonation, jouant le jeu jusqu'au bout, ses employés étaient sous le charme. Quand il grappillait sur les salaires et parlait de mettre à la porte tous ceux qui tenteraient de rejoindre la Guilde des Cartoonistes, c'était évidemment une autre affaire ...



La biographie d'Eliot se lit bien mais elle laisse le lecteur sur sa faim. Il en sort en effet avec l'impression que l'auteur, aussi puritain que son modèle, s'empresse de grossir certains traits pour qu'on évite d'approfondir d'autres réflexions, d'autres détails. Ainsi, l'anti-judaïsme de Disney et ses convictions républicaines ne peuvent apparaître comme un scoop fabuleux à ceux qui s'intéressent à l'Histoire du cinéma américain. Plus étonnantes sont - entre autres - les semi-confidences sur la vie de recluse qu'aimait à mener l'épouse de Disney ou encore le rapport entre la sexualité de Disney et les "débordements" de Donald dans "Les Trois Caballeros."



Mais autant Eliot se montre prodigue de documents et d'explications quand il est question du FBI et des opinions politiques de Disney, autant il ne fait qu'effleurer la vie affective et sentimentale du personnage. Les précautions qu'il affiche pour amener le lecteur à faire le rapport entre la relation mère-fils chez les Disney d'une part et, d'autre part, la sexualité inhibée (à connotation homosexuelle ?) de leur célèbre rejeton sont même proprement risibles.



A lire donc comme une curiosité et faute de mieux en attendant LA biographie à la vraie mesure de Walt Disney, l'homme et l'artiste. ;o)
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