Nous, on allait se battre pour la patrie. Elles, allaient nous attendre comme des saintes. Nous, on butterait les Fridolins. Elles, passeraient leur temps à lire les nouvelles du front. À craindre. À espérer. À mourir d’angoisse. À éviter la page des nécrologies. Et un jour, forcément, nous rentrerions. En héros. Mais les pieds devant. Ou alors, le cœur tellement empierré qu’elles nous reconnaîtraient plus.