AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marco Venanzi (10)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Masquerouge, tome 8 : Mauvais sentiments

Le lecteur continue l'histoire là où il l'avait laissé à la fin du tome précédent, soit en l'an de grâce 1621, c'est-à-dire qu'il a remonté le temps de trois années par rapport au second tome (je ne peux pas juger par rapport au premier étant donné que je ne l'ai pas encore lu). Il est vrai que ce dernier (moi comprise) peut se trouver un peu déboussolé mais il arrive néanmoins rapidement à se remettre dans le bain.



Ici, il est beaucoup question d'Histoire mais aussi d'une très belle histoire d'amour entre le Roi Louis XIII et la baronne de Troïl.

Certains faits historiques sont donc véridiques, notamment les guerres de religion entre les catholiques et les huguenots, bien que romancés tandis que l'histoire entre le Roi est une petite baronne de campagne est totalement fictive (mais fait rêver tellement elle est belle). Cela ne vous rappelle-il rien ? Un prince ou un roi qui épouse une roturière ou enfin bref, une personne de condition inférieure à la sienne ?



En ce qui concerne l'épouse légitime du Roi, Anne d'Autriche, cette dernière devient extrêmement jalouse car elle a en effet compris que son mari accorde à une autre tout ce qui lui a toujours refusé et qu'elle représente donc une menace sérieuse, autant pour elle que pour le royaume.

Monsieur, le frère du Roi, commence lui aussi à devenir soucieux en apprenant cette liaison. C'est ainsi que les complots pour éliminer la baronne et la rayer définitivement de la carte commencent à se tramer...



Un tome rempli de tendresse, de machiavélisme mais également d'Histoire...et tout cela mêlé très adroitement. A découvrir !
Commenter  J’apprécie          160
Masquerouge, tome 5 : Le Roy des fous

Dans ce cinquième tome de "Masquerouge" (série qui fait suite à celle intitulée "Les 7 vies de l'épervier, je le rappelle), la secte de l'Araignée fait de plus en plus parler d'elle. Voyant que "Marsquerouge", le justicier masqué qui, a de nombreuses reprise a fait échoué son plan d'assassinat contre la personne du Roi et que ce dernier lui accorde dorénavant toute sa considération, elle décide de le discréditer à ses yeux ? Comment ? Eh bien, tout simplement en déguisant l'un de ses membres dévoués en un double de Masquerouge mais qui, lui, ne serait pas voué au Roi ainsi qu'au peuple mais sera au contraire un assassin qui n'hésitera pas à accomplir les pires atrocités, non seulement pour que l'estime que le Roi et le peuple accordent à ce justicier masqué tombent.



Y parviendront-ils ? Masquerouge (le vrai), parviendra-t-il à prouver son innocence concernant les crimes dont on l'accuse ?

Un tome très bien imaginé dans lequel il faut sans cesse ne pas se laisser abuser par les faux-semblants et reconnaître le vrai du faux, le "gentil masque" et le masque démoniaque.



Un graphisme bien travaillé (même si je regrette un peu l'ancien dessinateur pour la mise en couleurs) et une intrigue toujours plus grandissante dans le scénario. A découvrir !
Commenter  J’apprécie          160
Masquerouge, tome 9 : La veuve noire

Ce tome est assez tragique puisque l'on arrache un bébé à sa mère. Qu'y a-t-il de plus cruel de priver une femme de la chair de sa chair et en plus, tout cela uniquement pour des raisons politiques...

Louis XIII, qui est parti en campagne contre les huguenots, ignore tout de l'état de celle qu'il a jadis aimé et qu'il continue à porter dans son coeur, la baronne Ariane de Troïl. Il ignore également qu'à la Cour, tous complotent dans son dos : sa femme, son jeune frère Gaston duc d'Orléans et jusqu'à sa propre mère, Marie de Médicis.



A son retour de campagne, Ariane essaie tant bien que mal d'avoir une explication avec le Roi mais celui-ci refuse de l'écouter jusqu'au bout, croyant que cette dernière l'a trahi dès qu'elle mentionne l'enfant qui lui a été enlevé et ignorant donc qu'en réalité il en est le père...Le saura-t-il d'ailleurs un jour ?



Pour revenir aux événements historiques qui continuent de se faire présents dans chaque tome que le lecteur découvre, c'est également ici qu'Armand de Plessis est nommé Monseigneur et sera dorénavant plus connu sous le nom de "Cardinal Richelieu".



Enfin, Ariane fait sa première rencontre avec le poète Léonard-langue-agile (que le lecteur retrouve dans la série "Les 7 vies de l'épervier") et sa bande de joyeux lurons, tous acteurs de théâtre et qu'elle va enfin tenir ce qui sera son dernier rôle et non pas des moindres...



Un ouvrage qui n'est pas très gai certes, qui est même triste tant il y a de quiproquos et dans lequel le lecteur novice ou pas peut parfois se perdre un peu car j'ai l'impression que toutes les séries qui on trait à l'histoire de "l'épervier" se mêlent et s'entrecroisent un peu !

Cependant, cela ne m'a pas empêché de m'y habituer et d'apprécier cette série qui va se terminer avec le tomme suivant. A découvrir !
Commenter  J’apprécie          150
Masquerouge, tome 9 : La veuve noire

Voici un tome bien triste et dramatique qui se compose surtout de malentendus et de désillusions.

Le destin se joue de Ariane qui se retrouve plus démunie que jamais, elle qui a déjà tant perdu.

Le lecteur néophyte risque fort de se perdre dans cette histoire qui ouvre des fenêtres sur non pas une mais deux séries parallèles.

Un tome moins dynamique que les autres mais qui se lit avec grand intérêt.

Commenter  J’apprécie          130
Masquerouge, tome 8 : Mauvais sentiments

Après avoir cédé au roi, Ariane se laisse peu à peu aller à l'amour. Fous amoureux l'un de l'autre, les affaires de l'état sont cependant les plus fortes et Ariane décide de mettre fin à leurs relations. Alors que Louis prend la route de la guerre, Ariane comprend alors qu'elle est enceinte...mais elle n'est pas la seule à le savoir.

Il est certain que nous sommes très loin des aventures des premiers tomes.

L'histoire de Ariane se mêle ici plus à l'Histoire et la dynamique de cet épisode est parfaite.

Les personnages sont toujours intéressants et attachants et leurs aventures sont franchement captivantes.

Commenter  J’apprécie          110
Masquerouge, tome 5 : Le Roy des fous

L'histoire se complexifie dans ce 5e tome.

Afin de discréditer Masquerouge, la secte de l'araignée met un place un faux Masquerouge qui est d'une violence rare et qui fait perdre à notre Robin des Bois Français l'amour du bon peuple.

Toutefois, ce tome, le meilleur jusqu'à présent, n'est pas complètement affranchi de gags un peu tarte à la crème et de retournements de situations un peu faciles.

Commenter  J’apprécie          110
Masquerouge : Intégrale - Épisode 2

Voici la deuxième intégrale de la série "Masquerouge", qui rassemble les tomes "4 - Les intrigants", "5 - Le roy des fous" et "6 - Le nid des étourneaux".

Ces albums ont été dessinés entre 1991 et 1995, c'est à dire après le dernier tome de la série préquelle "Les 7 vies de l'épervier". Et cela se voit et se sent. Déjà, le dessinateur a changé. Exit André Juillard et bienvenue Marco Venanzi dont je trouve le travail en nette progression par rapport à ce que nous avait présenté son prédécesseur : les personnages sont plus aisément reconnaissables d'une case à l'autre car leur visage ne souffre plus de déformations incompréhensibles. Ensuite, on se rend compte que le scénariste Patrick Cothias sait ce qu'il veut faire puisqu'il vient de terminer le dernier album des "7 vies de l'épervier" dont l'action se déroule juste après le dixième tome de "Masquerouge". Il n'y a plus d'incohérences dans le passé des personnages principaux comme il y en avait dans les trois premiers albums de "Masquerouge".



Au cours de ces tomes 4 à 6, Masquerouge a beaucoup de boulot à abattre car une secte d'aristocrates a décidé de renverser les monarchies d'Europe pour instaurer à la place le règne de la terreur. Pour cela, à Paris et dans ses environs, elle multiplie les complots afin de tuer Louis XIII dans un premier temps. Or, comme Masquerouge se met à chaque fois en travers de son chemin, il, enfin elle, car oui Masquerouge est une femme, devient la cible principale. On cherche donc à l'atteindre physiquement, puis à ternir sa réputation, et enfin, on enlève ses proches.



Les scénarios s'améliorent grandement par rapport aux trois premiers tomes de la série. Les albums ne sont plus une série d'historiettes de justicier masqué un peu navrantes pour enfants mais se complexifient et deviennent plus adultes. De nouveaux personnages apparaissent (d'Artagnan, Gaston d'Orléans, le roi de la Cour des Miracles) et d'autres s'épaississent (Germain Grandpin, Louis XIII, la vicomtesse de Tétra-Lyre). La série commence à devenir de plus en plus intéressante.
Commenter  J’apprécie          70
Les voyages de Jhen, tome 15 : L'abbaye de ..

Bien que l'on puisse regretter le côté un peu terne et pour le moins académique du trait et de la colorisation, disons que le tout fait partie du cahier des charges.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
Commenter  J’apprécie          40
Masquerouge : Intégrale - Épisode 3

Cette troisième intégrale regroupe les quatre derniers albums de la série "Masquerouge" (T7 : Le bon plaisir, T8 : Mauvais sentiments, T9 : La veuve noire, T10 : Ami, remplis mon verre). Et j’en suis très déçu.

Au cours des précédents épisodes, on suivait la lutte du justicier Masquerouge contre une secte menée par Gaston d’Orléans, le frère de Louis XIII, visant à rétablir une cruelle féodalité en Europe. On était dans une série de BD d’aventures qui commençait à devenir intéressante. Et là, paf, on recule dans le temps jusqu’en 1621, soit l’arrivée d’Ariane de Troïl à Paris. Cela signifie que le tome 7 de "Masquerouge" se situe pile poil chronologiquement après le tome 6 des "7 vies de l’épervier". Où comment Patrick Cothias mélange ses deux séries et embrouille ses lecteurs !

Pire, les caractères des personnages (Ariane et Germain Grandpin) et les personnages eux-mêmes sont différents. Alors qu’ils étaient avant assez enjoués, on les retrouve déprimés, pauvres, ne sachant pas quoi faire et s’engueulant tout le temps (Ariane ne pardonnant pas Germain de l’avoir violée). Il n’est surtout plus question du justicier Masquerouge mais d’une histoire d’amour entre Ariane et Louis XIII, deux êtres mal dans leur peau, nés le même jour et orphelins de père. On passe donc d’une BD d’aventure à une BD historico-romantique. Bof, bof. Il y a bien les intrigues de cour (la reine Anne d’Autriche, Richelieu, Gaston d’Orléans jeune) pour évincer Ariane des pensées de Louis XIII, mais cela ne fait pas le job.

Le début du neuvième tome avec l’enlèvement du bâtard de Louis XIII et d’Ariane aurait pu faire remonter mon intérêt mais ce n’était qu’un feu de paille. Cela n’a servi qu’à brouiller définitivement les deux amants, Louis XIII décidant alors de partir faire la guerre aux protestants et Ariane se jetant dans le théâtre après sa rencontre avec Léonard-Langue-Agile, personnage important des "7 vies de l’épervier".

Le dernier album est le pire de tous avec une bonne première moitié remplie de blabla sur le théâtre et une épreuve débile qu’Ariane doit subir. Ce ne sont que les vingt dernières pages qui voient Ariane créer le personnage de Masquerouge qui relèvent légèrement le niveau.



En résumé, à mon avis, Patrick Cothias aurait largement pu éviter de commettre les quatre derniers albums de sa série "Masquerouge" ou alors s’y prendre autrement pour introduire un bâtard de Louis XIII et d’Ariane dans son histoire.
Commenter  J’apprécie          30
Il était une fois 1914

Stavelot est un joli village célèbre pour avoir donné asile quelque temps à Guillaume Apollinaire.Je m'y suis promenée souvent. La splendide abbaye a été magnifiquement restaurée et est devenue un musée qui propose des expositions très variées. Dernièrement, elle célébrait le centenaire de la guerre 14-18. L'angle choisi était original : certains aspects mal connus ou même ignorés de la plupart, et qui ont la Belgique pour cadre, sont mis à l'honneur. Ils ont été proposés à divers auteurs de bandes dessinées qui les illustrent en quelques planches.

Le recueil offre neuf moments-clefs traités de manière très différente par chacun. On y découvrira le jeune Antoine-Adolphe Fonck, premier soldat belge tué, les massacres de la population civile entraînant un climat de terreur et de résistance de la part de certains, les progrès de la médecine et le dévouement des infirmières, notamment ou encore les ingénieuses façons de passer une clôture électrifiée de 2000 volts qui courait sur 200 kilomètres. Un tronçon de celle-ci reproduit grandeur nature dans une des salles était particulièrement impressionnant.

Dans « Les Grandprez », Martin Jamar introduit beaucoup de texte, au contraire de Venanzi et Barthélémy, dans « Carnet de guerre », qui privilégient les gros plans. « Les anges de Mons » sépia et rouge sang agressent l’œil avec une grande violence. En revanche, dans « Le champ des oiseaux » un fort décalage entre les dessins assez gentillets et l'horreur de l'épisode raconté surprend le lecteur.

J'ai beaucoup aimé découvrir au fil de l'exposition les planches originales illustrant chaque thème, c'est pourquoi j'ai fait l'acquisition de l'album qui m'a beaucoup plu et fait découvrir des choses que je ne connaissais pas.

Je mettrais une mention spéciale aux décors qui nous plongent dans l'ambiance de l'époque tout en nous offrant des bâtiments qui eux n'ont pas changé et que l'on reconnaît bien (l'abbaye elle-même, la Place de Brouckère...)
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marco Venanzi (129)Voir plus

Quiz Voir plus

Naissance des coeurs de pierre

Quel est le titre du livre?

Décès des coeurs de pierre
Naissance des coeurs de pierre
Le coeur d'or

10 questions
14 lecteurs ont répondu
Thème : Naissance des coeurs de pierre de Antoine DoleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}