Ainsi commença la rumeur. Saba avait désormais une reine qui valait un roi. La fille de Bilqîs de Maryab était élue des dieux. Le sang guerrier d'Akébo son père coulait à flots dans son corps, et avec autant de vigueur que si elle possédait celui d'un homme. Sa beauté de femme était trompeuse. Son jeune âge était un leurre. Toute son apparence était un piège. (...) gare à celui qui se laissait aveugler !
Troisième partie
Chapitre 1. Sabas