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3.93/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Marianne Chabadi est poète, parolière, dramaturge et romancière.

Après avoir travaillé comme nègre littéraire et traductrice pendant plus de vingt années, elles se consacre désormais à son écriture personnelle.

Son travail créatif se marie à l'art et à la musique et aborde des thèmes très différents. "Chapeau !" (2019) est sa première pièce.

Après la science-fiction, elle s'attaque avec "Le libérateur" (2019) au thriller.

Elle écrit en français et en anglais et collabore notamment avec des artistes contemporains à la réalisation de Livrets d'Art.

page Facebook : https://www.facebook.com/MarianneChabadi/

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Alyastory #391 Marianne Chabadi, des livres à la réalité


Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
La vie est surprenante. C’est une valeureuse cavalière fonçant à grande vitesse et bouleversant tous les regards. Elle ne passe pas inaperçue.
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– A quoi ça sert, l’art ? Ok c’est joli… parfois ! Et si ça ne coûtait pas une fortune, oui, peut-être que ça me tenterait d’avoir un tableau chez moi, et encore… Il faudrait qu’il me plaise !

Nordok était toujours difficile à convaincre et à satisfaire, que ce soit en art, en type de voiture, en nourriture et en femmes ! Ah, là résidait le vrai problème, le célibat rendait le policier agressif et intransigeant, ce qui n’était évidemment pas le meilleur moyen d’attirer une jeune dame. Freddy était en manque !
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« C’est moi qui ai créé Le Libérateur, je peux donc le détruire quand je le veux et il est grand temps. Cette œuvre a amené autant de bonheurs, d’espoirs que de malheurs. Je n’en peux plus. Être un artiste, ce n’est pas faire du mal aux gens. Je n’ai jamais voulu tout ce qu’il s’est passé. Ces téléportations sont… des anormalités. Je refuse désormais catégoriquement d’être associé à la promotion de voyages téléportés grâce à mon œuvre. Sept adultes ont été téléportés et ne sont toujours pas revenus. Cela fait un an pour certains. Je crois qu’ils ne reviendront jamais et personne ne peut m’assurer que ces gens sont heureux et en bonne santé là où ils se trouvent actuellement, ni même qu’ils sont encore en vie. Cela m’attriste profondément. Jusqu’à présent je ne savais pas quoi faire. La téléportation de mon propre enfant a tout changé. J’ai perdu Simon. Vous ne comprendrez jamais ce que je ressens. J’ai perdu ce que je suis et c’est ma faute. J’ai décidé d’arrêter tout cela, toutes ces disparitions dont je suis responsable. Plus personne ne doit disparaître, plus aucun conjoint, ami, parent, enfant. Alors aujourd’hui, pendant que vous lirez cette lettre, je serai au MAAC, en train de mettre le feu à mon œuvre, au Libérateur qui m’a asphyxié et anéanti. Je ne me pardonnerai jamais d’avoir souhaité reconnaissance, argent et succès. Ce n’est pas ainsi qu’il faut vivre. »
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Patoche était toujours un peu fantasque dans ses idées mais il avait souvent eu raison, comme dans l’affaire des suicidées du fjord. Les deux copines d’université ne s’étaient pas jetées de la falaise ensemble par dépit amoureux, l’une entraînant l’autre parce que chacune avait été plaquée par son petit copain. Non, cela n’avait pas été un rituel pour mettre fin à leur chagrin rabaissant et insoutenable. La vérité était plus sale et morbide. C’était leur voisin de palier qui les avait poussées, un gars si effacé qu’il débordait de jalousie et d’envies irrépressibles. Il avait tellement espéré qu’au moins l’une d’elles accepte de sortir avec lui, il avait attendu des mois qu’elles soient libres, disponibles, il avait espéré et elles avaient dit « non », chacune à son tour. L’une des filles avait même ri de la proposition, il l’avait très mal pris, au point de vouloir tuer pour effacer le problème. Folie, haine, tuerie, le quotidien de Patoche et Nordok.
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Les gens fuyaient la réalité et leur vie, ils préféraient le rêve et l’inouï, ces promesses de téléportations magiques ou surnaturelles. Peu importaient les risques. En fait, beaucoup espéraient être téléportés pour ne plus jamais revenir. Certains avouèrent qu’ils voulaient ainsi échapper au fisc ou à des dettes de jeu. D’autres en avaient tout bonnement assez de leur quotidien basique, ils voulaient chercher des sensations, l’aventure ou l’amour dans un autre univers. Personne ne réalisait vraiment qu’une téléportation pouvait s’avérer funeste. Et puis Le Libérateur empêcha bon nombre de suicides. Il valait mieux tenter une téléportation que sauter d’un pont, se pendre ou s’ouvrir les veines. Un peu de piment réveillait les esprits. La téléportation devint le nouveau suicide du XXI ème  siècle. Fuir dans une autre réalité, voilà l’avenir !
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Nordok, lui, ne s’enflammait pas. Il en avait vu d’autres. Des tueries, des complots, des histoires de gangs. Souvent il semblait aseptisé, rien ne le touchait en profondeur. Son visage restait concentré et ne présentait aucune émotion quand il était en service : ni tristesse, ni colère, aucun émoi, juste du sérieux. C’est vrai qu’il était assez impassible. Peut-être était-ce parce qu’il avait perdu ses parents bien jeune. Dans son entourage, c’est-à-dire au sein de la police, son stoïcisme ne dérangeait personne. Nordok ne fréquentait pas grand monde de toute façon. Toujours pas de petite amie répertoriée, pas de famille, que des potes du commissariat et encore. C’était un renard solitaire qui allait devoir user de finesse pour comprendre où étaient passés tous ces disparus quelconques.
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Hildebroed était un homme qui n’avait pas connu l’adversité. Personne ne l’avait jamais contrarié, les signes de sa richesse lui ayant toujours ouvert toutes les portes avec grandeur et facilité. Patoche fut l’un des premiers à ne pas le regarder comme s’il était un prince, cela l’affaiblit aussitôt. Banalement, il se rappela tous les films policiers qu’il avait pu regarder en dilettante, parfois même en critiquant ces pauvres suspects ou ces rudes criminels sévèrement interrogés. Combien de fois s’était- il moqué de ces individus qui tremblotaient sur leur fauteuil ! C’était à son tour d’être là, peureux, craignant de se retrouver mis en cause. Avait-il donc quelque chose à se reprocher .
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Même si les psychopathes en puissance courent les rues, celui qui passe à l’acte onze fois en deux mois a le profil du tigre dans un poulailler. Nordok ne s’était pas encore essayé à la chasse au fauve, il savait cependant que la folie n’a pas de limite, on le lui avait expliqué en formation mais c’était resté assez théorique. C’est bizarre comme il faut voir certaines choses et croiser certaines personnes pour enfin croire à la réalité.

« Ok, on part du principe qu’il n’y a pas forcément de mobile mais par contre il doit y avoir un point commun entre les disparitions. Comment les fait-il disparaître ? Ou peut-être même que le psychopathe est une femme… »
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Il est parfois difficile de trouver sa place en ce monde. AA n’était jamais sûr de lui et son manque de confiance l’obligeait à s’agiter. Instabilité et mouvement. AA choisit de s’investir encore plus dans son exposition, se proposant comme guide de « Monumentale ». Tous les visiteurs étaient séduits mais leur nombre restait ordinaire. L’exposition ne faisait vraiment pas fureur. Seuls les initiés, les connaisseurs en art parlaient entre eux et ne tarissaient pas d’éloges sur AA :

– C’est un grand ! Son idée est géniale.

– Il mérite d’être connu, personne n’avait réalisé une telle sculpture auparavant.
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Les phénomènes de hiérarchie sont bizarres, il y en a toujours un qui sermonne l’autre, généralement celui qui est derrière un grand bureau s’énerve sur son subalterne – pas forcément bête d’ailleurs – ce dernier retournant ensuite chez lui en râlant de façon désappointée, considérant qu’il était plutôt stupide de se faire convoquer juste pour être réprimandé puisqu’au final, tout rentre dans l’ordre, les affaires sont très bien gérées et solutionnées, cela n’étant généralement qu’une banale question de temps et d’ardeur au travail.
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