Je suis sur le mauvais versant de la montagne et je descend tout schuss comme un skieur sans freins qui va finir par s'éclater contre un sapin. Le matériel commence à merder plus ou moins discrètement - faiblesses diverses, douleurs variées, trucs qui calent, machins qui coincent, rides et flapissures des chairs - mais on tente de me convaincre que cette décrépitude, ressentie chaque jour comme une offense à ce que j'ai été, n'est qu'une broutille aisément réparable, youpi.