Marie-Christine Tabet

C'est exactement le livre que tous conducteur devrait avoir dans sa bibliothèque ou au moins lu !

Rien a changer si ce n'est que j'aurai choisi comme titre

"Les États voyou" tellement c'est général et non liée a un gouvernement ou un parti



Aujourd'hui on s’aperçoit tristement qu'on trompe les gens ( et pas que pour la sécurité routière) et que la répression est devenu un levier financier incontournable.

En donnant plus de crédit a des associations de lute contre la vitesse, qui est toujours stigmatisée, on masque la réalité.

en culpabilisant les conducteurs que nous sommes on ne les responsabilise plus !

en matière de sécurité routière d'autres pays font bien mieux que nous avec d'autres méthodes et sans un martelage répressif et punitif ...

j’adhère a cet ouvrage bien documenté

et j'ajoute sans aucun scrupules:



" ce n’est pas la vitesse qui tue, c’est la bêtise"

(L’) argent des politiques. Les enfants gâtés de la République. DUBOIS, Christophe et TABET Marie Christine.

Paris. 2009. ALBIN MICHEL. 346 p.

(LP 439)



Présentation de l’éditeur :

Pourquoi les hommes politiques, en France, sont-ils aussi mal à l’aise en face de l’argent ? Ont-ils des raisons d’avoir mauvaise conscience ? Y a-t-il un poids de l’histoire qui explique cette méfiance proche d’une certaine paranoïa ?

Christophe Dubois, journaliste sur TF1, co-auteur de Sexus politicus et Des islamistes sont déjà là, et Marie – Christine TABET, journaliste au Journal du Dimanche, ont enquêté sur ce sujet qui reste étrangement tabou. Ils ont interrogé une centaine d’élus et de membres de cabinets ministériels et ont rencontré les hauts magistrats qui ont pour mission de veiller à l’application des textes, au demeurant nombreux. Du luxueux appartement de Jacques CHIRAC à la villa de Julien DRAY, des amis fortunés de Ségolène ROYAL à ceux de Nicolas SARKOZY, des petits travers des uns aux grandes combines des autres, tous ou presque, entretiennent des rapports ambigus avec l’argent.

Alors, peut-on parler d’enfants gâtes de la République ? Le financement des campagnes électorales reste, aujourd’hui encore, souvent aux frontières de l’illégalité, sans que celle – ci soit toujours sanctionnée. Et l’enrichissement de la classe politique est une réalité sur laquelle, par complaisance ou par familiarité sociale ou mondaine, les instances en charge du sujet ferment les yeux depuis vingt ans.

L’argent honteux, l’argent facile et l’argent sale.

Un document choc, ni moralisateur ni complaisant.



Table des matières :

* Introduction

* Première Partie : L’argent Honteux



1. Faire Pauvre

2. L’appartement fantôme

3. La commission qui fait sourire la classe politique

4. Embrouille de patrimoine

5. Le spectre du « tous pourris »

6. De la droite caviar à la gauche bling bling

7. L’argent diabolisé.

8. Ont-ils…peur du peuple ?



* Seconde Partie : L’argent Facile



1. De Versailles à l’Elysée.

2. Tel est notre bon plaisir

3. Voyages dans les résidences d’Etat

4. Maison de Retraites dorées

5. « Vous me réglez ça »

6. Pas assez payés ?

7. Leur deuxième boulot



* Troisième Partie : L’argent Sale



1. Les tentations

2. La difficile reconversion des ripoux

3. « J’ai fait ça comme d’autres font la quête des églises »

4. Les Affaires Fantômes

5. L’argent come moyen de déstabilisation

6. L’argent qui vient de loin



EPILOGUE



Mon avis (Décembre 2009)



La lecture de cette enquête nous laisse…pantois, nous emmenant à la découverte d’un autre monde, un monde que nous imaginions, mais qui nous est révélé dans des réalités déconcertantes. D’autant plus que les sujets d’étude sont ceux – là mêmes, qui nous gouvernent. Elus de la République, Ministres, Maire,…tous sont présentés sous leur vrai visage .

Alors que nous vivons en pleine crise économique, nous découvrons , avec effarement, que nous sommes gouvernés, pour lesquels l’Institution œuvre pour les protéger de tout problème matériel. Comment, alors qu’un chauffeur et une voiture sont mises gracieusement à disposition, comprendre le ras le bol des Français, face au prix de l’essence, qui flambe ? Comment comprendre l’exaspération des citoyens, lorsque nos Premiers ministres ne possèdent même plus un simple portefeuille (inutile, puisque les agents de sécurité et autres agents au service de tel ou tel ministère sont toujours la prêt à régler chacune des dépenses ) ? Comment appréhender l’énervement admissible des Français face aux grèves des transports publics, qui paralysent la vie économique, alors que sur un simple coup de fil, un ministre peut affréter, à coup de plusieurs dizaines de milliers d’euros, un avion privé pour ne pas dépendre des avions de ligne ? Comment légiférer sur les prix à la consommation (la vie courante) alors que lors de déplacement les ministres se voient offrir des montres incrustés de diamants ?....

Les exemples se multiplient et démontrent bien l’écart nous séparant de nos élites. Que dire encore de la République, qui dépense des centaines de milliers d’euros pour entretenir des résidences, qui n’abriteront des hôtes, qu’une à deux fois par an…..

Ils vivent dans un autre monde, et cette enquête confirme nos soupçons. A la fin de la lecture de cet ouvrage captivant, une question nous taraude : Pourquoi ces enquêtes ne paraissent-elles pas dans les quotidiens, ou ne sont-elles pas relayées par les médias….A quand un ouvrage aussi documenté sur la connivence entre les politiques et les journalistes ?

A lire absolument.


Lien : http://leslivresetlemonde.bl..

“Pendant des années, on a eu tendance à disqualifier les plaignantes ou les victimes en raison de leur propre tempérament ou de leur comportement ».



« Ces outrances expliquent l’effet de balancier tout aussi excessif selon lequel une femme ne ment jamais ».



Livre très intéressant que ce « Sexus diabolicus », qui interroge l’état actuel des mœurs en France et la façon dont les mouvements Metoo ou balancetonporc ont résonné dans la société tout entière, en passant en revue les « affaires », actuelles ou plus anciennes, mises en perspective presqu’en palimpseste, qui ont émaillé la vie politique et publique depuis près d’un demi-siècle.



Au fur et à mesure de la lecture, l’on réalise à quel point la société a changé de paradigme, passant d’un déni presqu’absolu de la parole douloureusement portée par les plaignantes (je n’utilise pas le terme « victime » qui, au moment d’une dénonciation, serait un parti-pris délétère) à un totalitarisme prônant la posture victimaire des femmes « parce qu’elles sont femmes » et une violence quasi aveugle à l’encontre des hommes « parce qu’ils sont hommes », revendiquant la sacralisation de la parole des premières et la condamnation systématique des seconds, avec une mise sur le bûcher sociétal immédiate de ceux-ci afin de réduire en cendres le symbole patriarcal qu’incarne celui qui est, par nature et par essence, nécessairement un prédateur.



Les auteurs se tiennent, pour l’essentiel du livre, judicieusement en retrait : il exposent sans juger, sans se livrer à des analyses sociologiques hasardeuses, sans trancher cette grande « confrontation des sexes » version 2.0, sans prendre part au débat en fin de compte et c’est malin car cela permet au lecteur de mûrir sa propre réflexion, de fermer le livre quelques secondes, par moment, pour cogiter et laisser sa pensée, ainsi nourrie, se construire au gré de ses propres ressentis, opinions ou convictions.



Je trouve les débats actuels qui agitent notre société à la fois passionnants, terrifiants et absolument nécessaires et, si tel est votre cas également, je ne saurais que trop vous conseiller de mettre la main sur ce livre qui vous passionnera, à n’en pas douter !

Un livre utile pour mieux comprendre la situation de la SNCF. Le portrait de Guillaume Pépy est extrêmement précis et documenté. La relation détaillée de plusieurs accidents permet de les appréhender avec plus d'objectivité, en particulier celui du 14 novembre 2015. On pourrait cependant déplorer un côté parfois trop "sensationnel", inhérent à ce genre d'essai, et qui transparaît dans le titre, excessif à mon avis. Non, la conclusion n'est pas que la SNCF est "morte", loin de là. Elle est en mauvaise posture sur l'entretien du réseau, c'est indéniable, mais elle a encore de la ressource. L'avenir le dira !

Merci pour tout ce travail de recherche qui confirme le malaise des pauvres clients que nous sommes. Prendre le train en France devient un véritable casse tête. Et ce n'est pas ce livre qui va nous encourager. Coté finances les choix qui ont été faits posent de vrais problèmes. Le livre porte bien son nom " vie et mort de la SNCF" .

Quand le garant des règles, celui qui les édicte et les faits respecter, ne joue pas le jeu, c'est le thème de ce livre. On y découvre l'état qui ne respecte rien, qui fait tous pour s'exempter de toutes les lourdes règles qu'il impose au monde économique (le fameux et redoutable "privé"). Un tour d'horizon, des différents domaines concernés. Révoltant, oui, mais tellement banal...

Un livre qui n'a pas fait grand bruit malheureusement.