Nationalité : France
Biographie :
Docteur en philosophie, Marie Gaille est rédactrice en chef de Raison publique.
Elle est directrice de recherche à l’unité Sphère (Unité CNRS/Université Paris-Diderot/Université Paris-I) et chargée de mission auprès de l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS.
Ses recherches portent sur la relation entre philosophie politique et morale, médecine et anthropologie.
Elle a publié Machiavel et la tradition philosophique (PUF, 2007).
Docteur en philosophie, Marie Gaille est rédactrice en chef de Raison publique.
Elle est directrice de recherche à l’unité Sphère (Unité CNRS/Université Paris-Diderot/Université Paris-I) et chargée de mission auprès de l’Institut des sciences humaines et sociales du CNRS.
Ses recherches portent sur la relation entre philosophie politique et morale, médecine et anthropologie.
Elle a publié Machiavel et la tradition philosophique (PUF, 2007).
Source : www.raison-publique.f
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Marie Gaille, philosophe, directrice de recherche au CNRS et actuellement directrice de l'Institut des sciences humaines et sociales, a accepté de répondre à nos questions à propos de son dernier livre, « En soutien à la vie. Éthique du care et médecine ».
Déroulé :
Partie 1. Qu'est-ce que l'éthique du care ?
- Contre la vision de l'individu autonome
- La dimension morale et politique de la vie humaine
- Une interrogation sur le soin du monde
Partie 2. Quelles sont les différentes facettes du « soutien à la vie » en contexte médical ?
- La question de la fin de vie
- Les médecines dites de l'accompagnement
- La place de la personne dans la pratique du soin
- Au-delà de l'humain ?
Plus d'informations ici : https://www.vrin.fr/livre/9782711630585/en-soutien-a-la-vie
Crédits son : © Obby beats
Montage : Zoé Morgand
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Citations et extraits (3)
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...Malgré cela, les autorités se retrouvent conduites, dans un phénomène de "panique des élites", à prendre une mesure radicale et inédite et à concevoir des dispositifs ad hoc... Bref, le processus qui conduit à la crise reproduit de nombreuses situations observées dans le passé, où l’on a vu des experts des autorités, mus par un processus de "dérive organisationnelle" ne pas accorder l’attention nécessaire à des signaux faibles et oublier les crises passées.
La loi du 23 mars 2020 a en effet créé ex post un "Conseil scientifique" dont le rôle est de proposer au gouvernement une aide à la décision sur la base des informations scientifiques dont ce Conseil dispose et d'élaborer des avis sur les mesures prises contre la pandémie…Toute une série d’instances existantes - Haut Conseil de la santé publique , Santé Publique France, Haute Autorité de Santé, Conférence nationale de santé–auraient pu assumer cette mission.
En effet, il semble que l’instauration de l’état d’urgence, la mise en place de mesures sanitaires de distanciation physique, de confinement et d’isolement pour protéger la collectivité, ont entraver l’exercice des droits des personnes les plus vulnérables.
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