Comme pour toutes les violences faites aux femmes, de puissants mécanismes de réduction au silence oeuvrent pour faire taire les victimes et maintenir en place un système de domination masculine. À l'instar du viol, la dénonciation des violences obstétricales conduit à un renversement des responsabilités, en transformant la victime en coupable et l'agresseur en victime.
La honte et la culpabilité sont les sentiments que bon nombre de femmes ressentent à l'idée d'évoquer les atteintes à leur corps et à leur sexe, ce qui constitue un premier obstacle pour briser le silence.
L'incompréhension et le déni de l'entourage en sont un deuxième.