Le chauffeur, l’archétype du latino, tient son volant d’une main, une liasse de billets de l’autre. À Cuba, la mode n’a rien de révolutionnaire, elle cède au conformisme ambiant : marcel échancré, lunettes de soleil bon marché, raie ultra-dessinée sur le côté, façon gangster. Je me dis qu’il a l’air tout droit sorti d’un clip de reggaeton.