Le régime monarchique, qui affirme qu’il n’y a plus de prisonniers politiques au Maroc applique l’infaillible recette des dictateurs pour transformer un prisonnier politique en prisonnier de droit commun : une « bonne » torture pour faire avouer un des nombreux forfaits hautement sanctionnables : atteinte à la sacralité du monarque, à la famille royale, à l’intégrité territoriale, à la marocanité du Sahara, outrage au drapeau, caricature, utilisation des expressions Sahara « occidental », « colonisation », qui sont qualifiés d’atteinte à la sureté de l’Etat, etc.
Face à l’injustice faite à la nation sahraouie, à ce pays dont les habitants originaires ont une langue, une culture, un gouvernement propre, il y a les petites mains, les croyances, les courages des Sahraouis, et des amis, aiguillant chaque fois que possible les consciences endormies