[…], je me lovai contre Tod. J’attendis qu’il s’endorme et j’écoutai sa respiration posée, régulière. Sa poitrine se gonflait et se dégonflait en un lent battement, appuyant contre ma peau, mon dos.
Impossible d’enlever ses doigts noués sur mon ventre. J’aimais qu’il s’accroche ainsi, dans une vulnérabilité et une vérité propres au sommeil. Pas de masque, pas de jeu. Juste l’envie primale de ne pas me lâcher.
Je savourai cet instant de répit dans ses bras, profitai de chaque seconde, luttant contre le sommeil, souriant dans le noir. J’étais avec Tod, nous nous aimions, et rien ni personne ne pourrait jamais, jamais m’enlever ça.