Les mots sont de parfaits lieurs, ils appellent à eux les fragments du monde pour créer des passerelles, précaires, certes, mais qui font surgir une phrase, une page, bientôt tout un livre qui tissera une toile, et l’on y entendra battre un cœur, on verra la pensée aller d’un fil à un autre. On écrit pour viser les choses ensemble, lier les êtres, les vies.
— Hélène Dorion, L’étreinte des vents,
cité en introduction