Tu les regardes, ces gens sages, ennuyés et dociles, penchés sur leur missel, ou fixant sur les évolutions du prêtre à travers l'autel, sur sa gesticulation en chaire, leurs yeux vides. Elle, ta mère, toute droite, la tête haute, récite les paroles de la liturgie sans le secours du livre, flamboyante, le regard brillant d'une joie insolente. Ta mère magnifique, insupportable.