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3.84/5 (sur 1604 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1940
Biographie :

Marie Sizun a été enseignante de lettres classiques à Paris, en Allemagne ainsi qu’en Belgique. Elle a trois enfants et vit à Paris depuis 2001.

Marie Sizun a reçu Le grand prix littéraire des lectrices de Elle pour son roman La Femme de l’Allemand.

Elle est également la lauréate du sixième Prix des lecteurs du Télégramme, le Prix Jean-Pierre Coudurier, toujours pour La femme de l’allemand.

Avant d’être un nom de plume Marie Sizun est aussi celui d’une peintre qui de temps en temps expose ses toiles lors de petites expositions estivales.
Son vrai nom est d'origine suédoise mais très difficile à prononcer.
Marie Sizun a choisi ce nom d'emprunt car pour elle le cap Sizun dans le Finistère est le plus bel endroit du monde.
Elle est très attachée à la région de Loctudy où elle vient depuis l'enfance.



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Attention !!! Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donnent rendez-vous chaque samedi à 14h00 pour vous faire découvrir leurs passions du moment ! • Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! • • • 10, villa Gagliardini de Marie Sizun aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/10-villa-gagliardini.html • Odette Froyard en trois façons de Isabelle Monnin aux éditions Gallimard https://www.lagriffenoire.com/odette-froyard-en-trois-facons.html • La femme de ménage de Freida McFadden et Karine Forestier aux éditions J'ai Lu https://www.lagriffenoire.com/la-femme-de-menage-2.html • Traversée du feu de Jean-Philippe Blondel aux éditions Iconoclaste https://www.lagriffenoire.com/traversee-du-feu.html • Accès direct à la plage de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket 9782266137553 • Café sans filtre de Jean-Philippe Blondel aux éditions Blacklephant https://www.lagriffenoire.com/cafe-sans-filtre-1.html • 06h41 de Jean-Philippe Blondel aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/06-h-41.html • Comment j'ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès de Romain Puértolas aux éditions Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/comment-j-ai-retrouve-xavier-dupont-de-ligonnes.html • Dans la ville de Élodie Fiabane aux éditions Flammarion https://www.lagriffenoire.com/dans-la-ville-1.html • le tirailleur inconnu de Éric Revel aux éditions du Lizay • La seconde vie d'Eva Braun de Grégor Péan, Françoise Carrière aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/la-seconde-vie-d-eva-braun.html • le Ciel t'attend de Grégor Péan aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/le-ciel-t-attend.html • Pascal Thomas, souvenirs en pagaille de Pascal Thomas, Alain Kruger aux éditions Séguier https://www.lagriffenoire.com/pascal-thomas-souvenirs-en-pagaille.html • Jean-Louis veut une mouche de compagnie de Emmanuel Bergounioux et Mayana Itoïz aux éditions Casterman https://www.lagriffenoire.com/jean-louis-veut-une-mouche-de-compagnie.html • Manu et Nono en plein conte de fées de Catharina Valckx aux éditions École des Loisirs https://www.lagriffenoire.com/manu-et-nono-en-plein-conte-de-fees.html • Petit Bonheur de Yue Zhang, Florence Seyvos aux éditions École des Loisirs https://www.lagriffenoire.com/petit-bonheur.html • • • Chinez & découvrez nos livres coups d'coeur dans notre librairie en ligne lagriffenoire.com •

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Citations et extraits (328) Voir plus Ajouter une citation
Ta mère fait tout trop haut, fait tout trop fort. Elle n’est pas comme les autres. Elle détonne parmi les fidèles, ces gens tranquilles, sans éclat, ces gens qu’on ne remarque pas, qu’on ne voit pas ; tu entends bien comme leur voix est faible et la sienne sonore, comme elle ouvre la bouche largement alors qu’eux sont là, nez baissé sur leur chant maigrelet. Dans un monde décoloré elle est en rouge. Elle crie au milieu des muets. Elle danse parmi des gisants.
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La chose terrible en elle, la chose mystérieuse, abominable, peut à tout moment se réveiller. Mais c’est peut-être aussi cette présence de l’ombre qui fait d’elle un être magique.
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Ils sont beaux ces nuages, ces gros nuages que les gens regardent avec mauvaise humeur sous prétexte qu’ils cachent le soleil… Je les trouve bien plus intéressants qu’un ciel d’azur, bien plus mystérieux. J’aime leur manière si particulière de défiler, de lentement passer, couchés sur le dos, indifférents, souverains ; et, pourtant, secrètement protecteurs, me semble-t-il. Fraternels. On est jamais seul quand on regarde les nuages.
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Surprise par la dureté de son regard, Livia regarde le petit garçon: " Je ne sais pas, Isidore. Mais c'est vrai que la tristesse peut devenir une maladie..." (p. 303)
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Les deux derniers jours sont étranges, dans l'appartement vidé de tout souvenir personnel et de la plupart des meubles, précipitamment vendus. C'est devenu un lieu irréel, où l'on et en transit, dans l'inconfort matériel et moral de qui n'a plus vraiment d'assise, la nostalgie de ce que l'on quitte, l'impatience inquiète de ce vers quoi l'on va. (p. 136)
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Je me suis levée, rapprochée de la fenêtre, et j’étais là, debout près de la vitre martelée de gouttes de pluie. Au-delà on n’apercevait de la mer et du ciel qu’une seule masse grise, informe, agitée de profonds remous.
J’aurais aimé peindre cela. Cette informité. Cette force aveugle. Ce chaos. J’imaginais des noirs, des blancs, des gris. Je sentais leur mouvement. Je dessinais l’invisible. Je donnais forme au mystère.
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Elle détache les paroles de façon si triste et si violente, elle leur donne un tel sens que tu en es bouleversée. Il n’y a pas une de ses intentions secrètes qui t’échappe, et c’est insupportable. Tu as mal de sa folie, de ce trop de beauté et de chagrin.

Quand refleurira le temps des cerises…
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur…
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Il m’a semblé délicieux, ce café solitaire, que j’ai savouré debout devant la fenêtre. Par ennui de m’asseoir à la grande table vide. Et puis de cette façon je voyais mieux la mer : belle, incolore sous le ciel pâle, étale, en attente.
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Longtemps on se sent seul parmi les hommes, jusqu’à ce qu’un jour on débarque parmi ses propres morts. On éprouve alors leur présence discrète – ceux-là ne sont pas turbulents, mais constants… L’apport original de chacun à sa propre personnalité apparaît bien modeste au regard de l’héritage que nous lèguent les morts. Nombre de trépassés que je n’ai même jamais vus continuent à vivre en moi : ils s’agitent, ils travaillent, ils obéissent au désir et à la crainte. 

Sándor MÁRAI
Les Confessions d’un bourgeois, 1934
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Elle rêve. Elle se voit flottant, vieille Ophélie, sur une rivière dont le courant l'emporte au fil de l'eau, très doucement, si doucement. Au-dessus, le ciel, la lente mouvance des nuages. C'est curieux, elle n'éprouve aucune inquiétude, ne se demande pas où elle va, ni pourquoi. Elle ignore depuis quand elle est là, et pour combien de temps. La notion de temps même a disparu.
Elle aime ce voyage immobile et horizontal, ce voyage dont elle ignore tout. Ce léger déplacement qui lui a donné accès à un autre ordre de choses. p 235
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