En ce jour de vérité, je découvre une rancœur manifeste de la part des uns et des autres. Une rancœur que je perçois d'abord comme une injustice dans la mesure où je n'ai rien demandé, mais très vite, je me rends compte que ma grand-mère s'attarde surtout sur le fait que le plus douloureux pour elle, c'est ce sentiment de n'avoir jamais réussi à être en accord avec elle-même, au cours de toute ces années.
D'en avoir pris conscience trop tard, « et la vie passe si vite, voyez-vous ».
(p. 41-42)