On peut aider à mourir sans tuer. On peut permettre la mort sans la donner. Quand une personne est au seuil de la mort et qu'elle peut achever sa vie dans la tendresse des échanges avec les siens, quand ses souffrances sont soulagées, qu'elle peut dire au revoir, la mort désirée, parce qu'on est au bout du chemin, ne met jamais longtemps à venir. (p.46)