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Critiques de Marielle Gallet (6)
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Bella Ciao

Émotion, détresse, d'une femme amoureuse d'un homme, et quel homme ! : Max Gallo, écrivain, historien et académicien, un homme touché par une maladie "incurable mais pas mortelle" : la maladie de Parkinson. Marielle Gallet son épouse est quant à elle avocate et a été député européen

Elle l'a connu fort, entreprenant, dorénavant la maladie l'a rendu faible et dépendant, il s'emmêle les pieds dans les tapis et chute, le jour, la nuit, et reste incapable de se relever seul. Physiquement présent, mais souvent absent, perdant le sens des réalités, s'habillant à 3 heures du matin pour se rendre dans un congrès à l'autre bout de la France...un congrès imaginaire pour lequel il téléphone et réveille Marielle son épouse afin qu'elle l'accompagne à la gare.... Alors elle entreprend "d'écrire sur moi, sur Max, enfin sur nous, sur notre désarroi" , d'écrire pour résister à la maladie d'un homme qui n'est plus celui qui l'a séduite.

Tout lecteur connaît le journaliste, l'écrivain bourreau de travail Max Gallo, l'historien, l'académicien, le biographe des plus grands, de Gaulle, Jaurès, Jules Vallès, Hugo... Marielle Gallet nous permet de découvrir un peu plus l'homme, le fils d'immigré italien, le père de famille qui connut le drame du suicide de sa fille Mathilde, le mari indépendant même après son mariage avec Mathilde Gallet...chacun vivant dans son propre appartement. Elle nous présente également l'homme politique, ses engagements successifs auprès de Mitterrand, Chevènement, Sarkozy...et justifie ces évolutions : il est passionné par la France, un homme qu'elle admire.

Cette femme, cette épouse a été séduite par l'homme un peu macho, lorsqu'il chanta pour elle Bella Ciao, d'où le titre du livre. Elle est en plein désarroi face aux atteintes physiques, et aux atteintes du cerveau de cet érudit "J'en ai conclu que la destruction des neurones dopaminergiques n'altérait pas l'intelligence, mais peut-être l'organisation des informations et surement la mémoire immédiate et à court terme, alors que sa mémoire sémantique me paraissait intacte." Des atteintes qui entravent son potentiel, freinent son "énergie d'acier" et lui donnent parfois des envies de suicide, des envies de quitter cette vie qu'il "traîne comme le fardeau de ses jambes".

Il faut être forte pour vivre à la fois la présence physique de l'homme et une forme d'absence, surtout quand demain sera pire qu'aujourd'hui. Quand on apprend le diagnostic on sait que l'évolution est inéluctable, et que la maladie peut durer des années, et enlever irrémédiablement chaque jour une part d'autonomie. Elle évite toutefois de nous parler des atteintes au moral des malades, atteintes touchant à leur pudeur.

Un livre d'amour et de pudeur, pas du tout larmoyant, et qui m'a ému. J'ai passé de nombreuses heures avec Max Gallo, avec ses ouvrages, des heures de dépaysement avec ses romans et des heures de découvertes grâce à ses biographies ou à la série sur la deuxième Guerre Mondiale..J'ai connu pour ma part des amis atteints par cette maladie...ils sont partis, "le moral essentiel dans ce genre d'affection" leur a peut-être manqué.

Souhaitons que Max Gallo et les siens gardent le moral le plus longtemps possible


Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Flicka, tome 4 : Le ranch de Flicka

Enfant, c'est celui qui m'a le moins plus. Evidemment, j'avais été déçue je pensais retrouver mes amis Ken et Flicka.

D'ailleurs, quand j'aigulle des lecteurs sur la série de Mary O'Hara, je leur signale qu'il s'agit en fait de l'autobiographie de l'auteur.

Mais je conseille de le lire mais peut-être un peu plus âgé que je ne l'étais à l'époque, je devais avoir dix ans.
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Flicka, tome 4 : Le ranch de Flicka

Lu en 1992J'avais beaucoup aimé ce roman qui nous entraîne dans le quotidien d'un ranch du Wyoming.
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Flicka, tome 4 : Le ranch de Flicka

Je ne crois pas avoir déjà lu d'autres livres de la série Flicka, mais sans certitude (peut-être juste commencé ?). En fait, c'est une partie du journal intime de l'auteur, durant un été dans son ranch au Wyoming (pour cela, le titre anglais Wyoming Summer est bien plus parlant).



May O'Hara est une fille des villes, qui a beaucoup voyagé, mais qui rêvait de chevaux. Elle part s'installer avec son mari, ancien militaire, dans l'Ouest américain où ils deviennent propriétaires d'un ranch (chevaux et vaches). L'été, ils font camp de vacances pour jeunes hommes des villes, pour apprendre à monter, à se comporter en homme (le plaisir de son mari d'avoir une petite "troupe" à entraîner) et le final, la participation à un grand rodéo pour ces jeunes gens après un grand bivouac.

Sauf que Mary dénote un peu dans ce paysage, les voisins la raillent car elle a peur des chevaux et des taureaux, elle n'aime pas la même cuisine ni les mêmes tenues, et surtout elle travaille très peu au ranch car elle a sa cuisinière et ses aides, elle travaille surtout à composer de la musique au piano (elle en a édité plusieurs).



Du coup, j'ai eu un peu de mal à m'attacher à elle au départ car elle se plaint sans arrêt qu'ils ne sont pas sûr que leur activité est rentable et à la lire, elle passe ses journées à glander pour trouver l'inspiration plutôt que d'aider au ranch. Mais au fur et à mesure de la lecture, on la voit s'impliquer pas mal quand même, prendre le relais de ses employés quand il y a des déconvenues, éduquer à l'homme les animaux les plus craintifs... Et puis, ce n'est pas à moi de juger si elle a besoin de prendre du temps pour être inspirée, en même temps ^^ Et elle se décrit elle-même plus bête et plus nulle qu'elle ne semble l'être (ce qui est au départ un peu agaçant mais on sent bien que c'est sa personnalité d'être toujours dans le doute et le besoin d'être parfaite).



La description de la vie du camp avec les garçons est très intéressante, ainsi que tout se qui touche aux paysages, aux chevaux sauvages, à la vie du ranch, même du voisinage... Ca donne envie d'y aller ! Mais beaucoup touche également à ses compositions, l'avis des autres sur ceux-ci, ses rêves, et beaucoup de questionnements ou d'avis sur la vie en général, de pensées philosophiques... Tout ça est moins intéressant et fait que ce livre n'est pour moi pas franchement un roman jeunesse : une grosse part ennuyeuse pour un enfant à mon avis.
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Flicka, tome 4 : Le ranch de Flicka

Une nouvelle fois, j'achève la série "Flicka" avec une vive émotion.



Dans ce quatrième tome, il ne s'agit plus des aventures de Ken avec sa précieuse jument, mais du journal de Mary O'Hara. Durant toute une saison qu'elle passe dans son ranch, nous sommes les spectateurs de son quotidien, mais aussi de ses mouvements d'âme. Je suis un peu étonnée que ce livre soit également classé dans la littérature jeunesse, car il est profond et bouleversant. Peut-être est-ce moi qui me sens si impliquée dans ma lecture puisqu'elle me ramène aux prémices de ma passion équestre. Il y a de ça, je pense, pourtant cette fois, j'ai été davantage touchée par le côté créatif de l'autrice. Elle écrit des histoires, des nouvelles, elle est dialoguiste de films pour Hollywood et aussi elle crée des airs pour piano. Maintenant que j'ai réalisé mon rêve de publier mon premier livre, je comprends vraiment ce qu'elle partage. Possiblement, elle a planté une graine en moi il y a bien des années...



A côté de ça, c'est une lecture pleine de beaux mots, de paysages renversants et de la vie des ranchers dans les années 40. Évidemment, je maintiens mon bémol sur le manque de considération envers quelques pauvres animaux de l'histoire... Ils s'en prennent plein la gueule. Ce n'est pas beau, mais il faut le dire. C'est dérangeant et ça fait mal quand on les aime autant. Heureusement, les choses ont évolué depuis. Et nous avec. 



En dehors de cela, le billet vaut d'être pris pour découvrir ces classiques. 



Tenterez-vous l'aventure ?

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Bella Ciao

Récit intimiste d'une femme qui a besoin de se confier, de s'épancher, pour supporter ce que la maladie de Parkinson a fait de son célèbre mari, Max Gallo. Un écrit qui aurait pu rester dans un tiroir et remplir tout de même son rôle cathartique. En effet, moi, lectrice, je me suis sentie de trop, un peu voyeuse en apprenant les petites manies et travers de Max Gallo, et en accueillant impudiquement les confidences d'une épouse qui assiste à la "déchéance" (le mot est peut-être un peu fort) d'un homme d'exception qu'elle admire et qu'elle aime.

Je referme le livre un peu décontenancée; les motivations de l'auteur en ce qui concerne la publication de son histoire de couple me laissent totalement perplexe...

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