À chacun son image secrète de liberté, à chacun son choc en changeant d’élément. On voit sous leurs paupières passer des paysages, des vacances d’enfance, des plaines si vastes qu’on les croit préhistoriques, des pluies de déluge, des vélos lancés sous des soleils de plomb, des maisons minuscules cachées dans les rochers, des champs de tournesols et des champs de colza, des plages, des épices, des cabanes.
Voilà les visages extatiques, abandonnés, les corps arqués par le plaisir. Et chacun sait que c’est dans sa langue que la mer est la mer et l’océan, puissant.