Quand je me suis penchée pour l’embrasser, j’ai nettement perçu son mouvement de recul. J’ai fait comme si je n’avais rien vu, comme si je croyais ses mensonges, comme si cela ne m’atteignait pas, car je ne voulais pas aggraver la situation. Je suis partie aussi dignement que possible, essayant en vain de calmer les tressautements de mon menton et d’endiguer mes larmes. Mon « à demain » n’était qu’un murmure plaintif.