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Citations de Marilyse Trécourt (317)


Je me raccrochais à tous les signes que je m'inventais. Si mon regard tombait par inadvertance sur 11:11 ou sur 22:22 sur le réveil, si le feu passait au vert avant que j'aie eu le temps de compter jusqu'à cinq, si je voyais une plume voler dans le ciel, si je croisais la route d'un chat noir, alors mon bébé arriverait le mois suivant. Mais les signes n'avaient apparemment pas compris la règle du jeu.
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Je ne sais pas où je suis, ni pourquoi j'y suis. Mais je sais que je ne suis pas chez moi. Ce n'est pas mon environnement. Pas les mêmes bruits, pas les mêmes odeurs. Je suis ailleurs, dans un endroit complètement inconnu et angoissant. Je sens parfois des présences, une vague sensation de toucher quelque part sur mon corps, un murmure trop ténu pour que je puisse en comprendre le sens. Et puis plus rien. Le gris, le noir et le rouge.
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Cela fait des années que ce petit manège dure entre eux. Pépé Jules ramasse les plus beaux galets sur la plage et, pendant que mémé a le dos tourné, il les utilise pour lui écrire des mots d'amour qu'il dessine dans le jardin, au détour d'un bosquet, sous le banc ou derrière le figuier. Il y en a plus d'une trentaine, cachés çà et là, témoins de la poésie et de l'amour de mon grand-père. "Aucune fleur ne saura éclipser ta beauté", "Tes yeux sont le feu qui m'anime", "Merci d'émerveiller mes jours", "Aujourd'hui n'est que l'ombre de demain."
– Pourquoi ne réunis-tu pas toutes tes déclarations dans un recueil ?
– Le papier s'envole et s'effrite, ma nine. La pierre n'oubliera pas.
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Sans chaos, nous n'avançons pas, nous ne cherchons pas à grandir, à comprendre, à réparer, à créer. Sans chaos, notre ciel reste le même et aucune nouvelle étoile ne peut y naître. Ainsi, le chaos nous permet d'atteindre et d'apprécier le bonheur. Le chaos est à l’origine de la vie et de tout commencement.

— Épigraphe
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Moi il me faut des épices, de la saveur , de l'acidité parfois.
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Retirez vos chaussures et votre ceinture. S'il vous plaît. Je m'exécute sans rien ajouter. La contrôleuse découvre alors ma chaussette jaune à l'effigie des Minions et sa cousine, la chaussette verte sur laquelle les mots "Choco Addict" sont brodés. Je n'ai plus aucune crédibilité.
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- L'enfant que nous étions sommeille encore en chacun de nous.
Un enfant plus ou moins aimé ou brimé, abandonné, malmené ou réduit au silence par l'adulte que nous sommes.
Cet enfant a appris depuis longtemps à se taire et à cacher ses émotions, mais celles-ci restent néanmoins inscrites en nous.
C'est ce qu'on appelle la mémoire émotionnelle.

- C'est vrai, mais on ne peut pas changer le passé de toute façon, si ?

- Ce n'est pas tout à fait exact:
on ne peut pas changer les faits, j'en conviens, mais il est encore possible de libérer notre mémoire émotionnelle, afin de transformer nos ressentis et de guérir nos blessures d'enfance.
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Quand j'examine de nouveau mon reflet dans la vitrine, [...] je marque un temps d'arrêt devant cette femme inconnue .
Une femme sûre d'elle, qui va de l'avant.
Je sais que ce n'est qu'une apparence extérieure.
Mais une petite voix, au fond de moi, me murmure qu'il ne tient qu'à moi de la faire entrer à l'intérieur...
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Je crois au contraire que la folie menace ceux qui conservent leurs émotions si longtemps qu'elles finissent par empoisonner leur cerveau.
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(mon père) il tombe brutalement du piédestal sur lequel je l'avais placé et atterrit directement dans mon coeur.
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Le visage de ma mamie Denise s'impose à moi. Elle n'est plus de ce monde, mais j'aime à croire qu'en le quittant elle m'a transmis sa part de vie et sa vitalité dont je dois me montrer digne, jusqu'à la fin. Quelle qu'elle soit.
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Où suis-je ? Je n’en ai point la moindre idée . Tout est blanc. Triste. Froid. Je suis frigorifiée. J’ai mal. A la tête, aux jambes. Dans le cœur.J’ai peur.
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L’important est que tu ne te laisses pas influencer par tes peurs mais par tes envies.
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-- Et tu crois vraiment que tu vas réussir à te débrouille sans moi ?
-- Sa question me fait vaciller. Je comprends subitement que ce lien qui nous lie, ma dépendance envers lui, qui comblait mes manques et apaisait mes craintes, et le sentiment de force, voire de domination, qu'il en retirait, ce lien qui nous aliénait l'un à l'autre, ce n'était pas vraiment de l'amour. Même si chacun de nous y trouvait son compte, d'une certaine façon, notre relation ne nous rendait pas heureux. Elle ne nous permettait pas d'avancer, d'évoluer, d'être nous-même. D'être libres.
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- Tu vois, toi, c'est facile, je sais qui tu es, dis-je à mon toutou tout mouillé. Un chien.
Moi, je n'en sais rien. Je sais juste qui je suis par rapport aux autres:
la mère dévouée d'un ado glandeur l'épouse tout aussi dévouée d'un mari qui ne me voit même plus et l'assistante beaucoup trop dévouée d'un chefaillon tyrannique.
Mais toute seule, je suis qui ?
J'ai l'impression d'être une coquille vide.
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La vérité, et je la découvre seulement maintenant, c’est que je n’aime pas choisir. J’ai peur de me tromper, de regretter, de perdre. Il est souvent plus simple de laisser le destin, ou les autres, s’en charger pour soi. Alors, bien sûr, parfois, il m’arrive de regretter certains non-choix. De me dire que j’aurais dû agir autrement ou prendre les choses en main. Mais c’est souvent trop tard, alors il vaut mieux s’y faire…
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Imagine que cette bouteille, c'est ta jauge d'estime de soi. Si elle n'est pas pleine, tu vas toujours chercher à la remplir avec l'affection, les compliments, la reconnaissance des autres. Mais le secret de cette jauge, c'est que tu es la seule à pouvoir la remplir avec ta propre affection, tes propres compliments et marques de reconnaissance. Tout ce qui vient de l extérieur s'évapore au bout d'un moment.
Quand ta bouteille est remplie, tu t'aimes profondément, tu ne tolères pas qu'on te manque de respect, tu fais passer tes besoins avant ceux des autres, et tu sais reconnaître tes propres qualités et tes succès. Alors tu arrêtes de chercher de la reconnaissance et de l'approbation de façon compulsive auprès des autres. Bref, tu n'as besoin de personne pour t'aimer.
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- Essaie, tombe et releve-toi. C'est comme ça qu'on apprend à marcher. Tu feras d'autres erreurs, n'en doute pas, mais à chaque fois tu grandiras.
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Imagine que cette bouteille est ta jauge d’estime de soi. Si elle n’est pas pleine, tu vas toujours chercher à la remplir avec l’affectation, les compliments, la reconnaissance des autres. Mais le secret de cette jauge, c’est que tu es la seule à pouvoir la remplir avec ta propre affection, tes propres compliments et marques de reconnaissance. Tout ce qui vient de l’extérieur s’évapore au bout d’un moment.
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- Vous n'avez pas envie de relâcher la pression et d'être vous-même parfois, même si ce n'est pas parfait ?
- Je ne vois pas ce que vous voulez dire, docteur Bargeot. Je suis moi-même.
- Je veux parler d'authenticité, de dire à une personne qu'elle vous ennuie, même si ce n'est pas poli, de porter une tenue qui vous plaît, bien qu'elle soit un peu voyante ou démodée, d'éclater de rire dans un endroit inapproprié, de danser en pleine rue....
- Non, je ne suis pas bargeot à ce point !
Oups...
- Enfin, hum, disons que ça me mettrait mal à l'aise et je n'en ressens pas le besoin, j'ajoute pour cacher mon embarras.
- Donc votre vie vous épanouit complètement telle qu'elle est ?
- Oui. J'ai un mari charmant, deux adolescents qui travaillent bien à l'école et qui font du sport, un métier d'enseignante qui me plaît, une jolie maison, je suis en forme. Que pourrais-je rêver de mieux ?
Même moi, je sens que ma déclaration sonne faux, sans que je comprenne pourquoi. Je le vois se gratter le menton, l'air sceptique.
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