Mona croise son reflet dans la baie vitrée du bar et ne peut contenir une grimace de dégoût. Elle passe la main dans ses cheveux, un rayon de soleil vient égayer son visage, mais le cœur n'y est pas.
Sa silhouette élancée et son décolleté donnent le change, mais quiconque plongerait une fraction de secondes dans le vert de ses yeux lirait toute la fatigue qui l’habite aujourd'hui.
La lassitude.p 35