Cessez de m'aimer
N’oubliez pas : un seul cheveu de ma tête
M’est plus cher que toutes les têtes.
Allez-vous-en… ― vous aussi,
Et vous, ― et vous aussi.
Cessez de m’aimer, tous, cessez de m’aimer !
Ne me guettez plus, le matin !
Que je puisse sortir calmement
Et prendre l’air.
6 mai 1915