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Citation de Partemps


Il s’approcha, ailé,
Et tes paupières mirent le voile sur ton regard
radieux.
Tu mourus – flamboyante
A l’heure la plus terne.

Que pourront donc expier
Ces deux dernières larmes brèves ?
Il réfléchit – Quatre heures
Sonnèrent.

Il partit sans être vu,
Emportant le mot le plus précieux.
Mais personne n’entendit
Ton dernier appel.

Et s’est perdu dans la mer des bruits
Le cri qui déchira ton sein et ton âme.
Rose, tu te noyais
Dans le matin trouble…

Moscou, 1912
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