Pasternak ne vit pas dans la parole, tout comme l'arbre ne vit pas de la flagrante évidence de son feuillage, mais de sa racine (de son secret). Sous le livre entier, comme par d'interminables souterrains de forteresses --- le silence.
Silence, ô toi le meilleur
De tout ce que j'ai pu entendre... ("En été les étoiles", Ma soeur la vie)
Livre de mutismes autant que de ramages. p 12