Marine Schneider

Voyage, voyage

Entre l'instant et l'hier.

Voyage, voyage

Entre le printemps et l'hiver.

Voyage, voyage

Au pays de l'enfance





- Totalement tombée sous le charme du voyage -





La jeune et talentueuse belge Marine Schneider, montre ici son art au complet: illustrations (de toute beauté) et scénario pour nous emmener en Islande. Sous des paysages arctiques, elle nous conte la rencontre entre l'hiver et le printemps, entre une fin de vie et une nouvelle qui commence, évoque les liens qui se tissent entre deux êtres, parfois rompus par la mort ou par la nécessaire émancipation au cours d'un voyage de 64 pages d'une poésie et d'une beauté à couper le souffle.





Découverte surprise grâce à ma librairie dans le cadre du # Lisez-vous le belge en novembre # Oui !





Islande. Par un jour de grand vent, Hekla chamboule complètement la vie de Laki, sa vie et son cratère. Un insecte, un oiseau se serait-il écrasé ?

Peu à peu entre le géant placide qui est à l'hiver de sa vie et la minuscule météorite, des liens se tissent, volcaniques, "apprivoise-moi", au point que le sévère et rigoureux Laki ne pourrait plus se passer de ce petit tourbillon muet qui tait son nom.

La seule interdiction faite par Laki au petit qu'il a nommé Hekla est de ne pas s'approcher du lac ----Seulement les saisons passent minérales ---

Lorsque beaux jours et printemps arrivent, le petit Hekla ne peut résister ---- et la seconde partie du récit de s'envoler, celle où Hekla partant à la recherche de sa propre île, nomme les choses, s'émancipe, découvre ----





Grande voyageuse, Marine Schneider est une amoureuse des ciels arctiques; des volcans, d'où ses jeux de lumière avec les teintes minérales sourdes presque sombres et comme éclairées de l'intérieur par le feu qui y brûle. L'album est conçu autour de la complémentarité: couleurs, textures, extérieur/intérieur, nature/quotidien. Certaines pages se répondent en dialogues face à face alternant Clair/Obscur. Printemps/Hiver. Début/Fin. Vieillesse, mort/Jeunesse, vie. Voyage, Voyage, au pays des volcans





Dès 6 ans, et pour les grands. L'avantage des albums jeunesse est l'absence d'âge de péremption. La poésie et la beauté des illustrations sont à couper le souffle au vent tourbillonnant dans ce conte de 64 pages.

Une autre façon d'appréhender le temps qui passe, de s'interroger sur la parentalité.

Les yeux sont hypnotisés par les images et les mots.

Entre l'instant et l'hier. Entre le printemps et l'hiver. Voyage voyage.





Si j'ai aimé cet album jeunesse, c'est pour sa beauté: l'objet, les illustrations et l'histoire, symbolique

- choix fait suite au décès de l'ancien de notre petite famille au mois d'octobre: une manière d'apprivoiser, de voir autrement pour les petits comme pour les grands -

Deux versants de la vie, des chemins qui se croisent, des liens qui se tissent au rythme des saisons et des couleurs sourdes et pourtant si lumineuses.





Version adultes, inspirée librement de la soirée de lancement de l'album Hekla et Laki à la Maison Poésie de St Gilles (Bruxelles), le 8 novembre.



Accompagnement musical

Entre l'instant et l'hier,

entre le printemps et l'hiver.

Voyage voyage.

https://www.youtube.com/watch?v=qSmDN9xAxYY

https://brechederoland.bandcamp.com/



Quelques mots:

"Tu voudrais que l'on soit de ta pierre, de ton bois, Granit, --

Ce matin dans le lac --- ce cordon, --- le ressac--- nourrissons à jamais, vieillards édentés

--- la rive regagnée."







Passer la frontière entre l'instant et l'hier, entre le printemps et l'hiver.

La nuit opaque et lente.

Sous le minéral et les paysages de l'arctique, le feu

Voyage en paysage

Invitation à repartir, à continuer sa route vers son propre avenir.

Un petit personnage, une silhouette orange au visage à peine esquissé, arrive amené par le vent dans la vie du vieux Laki, et s’installe chez lui, dans sa maison bâtie au milieu d’un cratère. De l’extérieur, on voit bien que le nouveau venu illumine la maison ! Contrairement aux craintes de Laki, Hekla reste à demeure malgré le temps qui passe. Il ne repart pas, emporté par un tourbillon comme Laki le redoutait. Bien sûr, ce très jeune Hekla perturbe la tranquillité de Laki, mais peu importe, ce dernier s’y habitue, et les deux personnages s’attachent l’un à l’autre. Laki s’inquiète pour Hekla et ses envies d’explorer le lac : c’est dangereux… Mais la prise de risque aide à grandir, non ? Au fil du temps, Hekla ne vieillit pas, mais Laki finit par mourir. Qu’adviendra-t-il d’Hekla maintenant ?

***

Marie Schneider, autrice-illustratrice belge, entraîne ses lecteurs en Islande. Vous aurez peut-être reconnu le nom du volcan Hekla, un des plus actifs du pays. Le Laki aussi est un volcan, éteint celui-là. L’autrice nous présente ici une belle métaphore de la vie, de la mort, du changement et de la permanence. L’affection qui unit les deux personnages, le lien qui se développe entre eux, la transmission du plus vieux au plus jeune, tous ces aspects se trouvent magnifiquement illustrés et racontés dans cet album prenant. Un magnifique ouvrage à lire sans distinction d’âge, je crois : chacun y trouvera son compte. Cet album a obtenu une pépite d’or au salon de Montreuil en 2022. On ne peut qu’approuver…

Belette est une petite fille de sept ans qui vit toute seule, contrairement aux autres enfants du voisinage. Un jour, elle remarque quelque chose d’incroyable. Un lapin géant est couché en travers du village, impossible de déplacer ce mastodonte !



"Tu t’appelleras Lapin" est un album d’une grande originalité, aussi bien dans les illustrations que l’intrigue. L’histoire est étrange et mystérieuse, certaines interrogations demeurent en refermant le livre. J’ai apprécié cette ambiance qui sort de l’ordinaire.



C’est un album pas comme les autres, à découvrir absolument !

Livre écrit et dessiné par la talentueuse Marine Schneider, il s'agit là d'une petite merveille que l'on tient entre ses mains.

Un feu d'artifice rétinien, des couleurs éclatantes bien que minérales, duveteuses, poudreuses, plaquées, texturées, par couches.

Une histoire ultra touchante sur l'attachement, la filiation et puis la mort, les strates de la vie et sa grande aventure qui commence, que ce soit avec un verre à moitié plein ou à moitié vide.

Un livre en plusieurs parties, avec une page de titre qui arrive après quelques pages, comme un prégénérique.



Vous l'aurez compris, j'aime cet album. On sent d'ailleurs qu'il est important pour l'autrice, 64 pages, ce n'est pas rien quand même!

Et encore une fois Marine, merci d'agrandir ma collection de livres sur la mort, surtout avec une telle poésie et un tel prosaisme.

Album vibrant par ses illustrations chatoyantes, « Hekla et Laki » offre un récit d’une grande sensibilité narrant avec subtilité des passages forts de la vie. Conte philosophique et immersif, cet album convoque l’émerveillement par des illustrations colorées et ludiques tout en induisant dans sa narration une facette sombre et abyssale de la nature. Un périple empli d’émotions qui s’attache à narrer l’histoire de deux volcans, à travers une poésie tant narrative que visuelle.



Lorsque Hekla se présente à la porte de Laki par un jour de grand vent, la vie de ce dernier est chamboulée. Son petit corps délicatement charrié par le vent au dessus du cratère, Hekla se présente à Laki avec une poésie toute personnelle. Car Hekla est aussi vif que mutique, porté par sa jeunesse tourbillonnante. D’abord dérouté, Laki s’affilie peu à peu à cette boule d’énergie avide de découverte qu’est Hekla…



Abordant des thèmes universels et complexes tels que l’attachement, la filiation, la mort, le deuil et l’indépendance, « Hekla et Laki » est une lecture poétique qui trouve son origine au sein des paysages Islandais. Puisant au coeur d’une nature colorée qui se veut refuge, Marine Schneider immerge son lectorat dans des pleines pages aux matières visuellement texturées. Habillé d’un Pantone orange, l’album est aussi éclatant qu’impactant, s’activant à transcrire la vivacité et la brutalité d’une nature indomptable.



Les planches se succèdent, proposant une construction visuelle renouvelée, dynamique et immersive. Les paysages prennent presque le pas sur les personnages mais contribuent à renforcer la puissance des émotions éprouvées par ceux-ci. Ce parti pris s’intéresse à intégrer la véritable nature d’Hekla et Laki au sein du livre. Car l’histoire et la relation narrée dans cet album est celle de deux volcans islandais. Le vieux Laki y est présenté comme un personnage imposant mais calme et mesuré, reflet d’un volcan aujourd’hui éteint. Apaisé, Laki était auparavant destructeur. Il a marqué le sol islandais par une fissure extrême qui travers le pays sur de nombreux kilomètres. Le jeune Laki, quand à lui, est la personnification d’un volcan toujours actif et étroitement surveillé… C’est donc avec émotion que se déploie la mise en image de véritables espaces, fascinants, à l’histoire mêlée.



« Hekla et Laki » est donc un album immersif plein de subtilité tant dans ses références que dans la transcription narrative de ses messages impactants et personnels. Une superbe découverte, tout en finesse, qui invite à une multitude de lectures et d’interprétations.


Lien : https://leslecturesdechloe.a..

Un album très intrigant... Une petite fille nommée Belette, qui vit seule "et c'est comme ça", précise le texte qui refuse ainsi d'expliquer ou de rationnaliser cette curieuse situation, sort de chez elle et pense que c'est la fin du monde... Après quelques pages de suspense, on apprend que l'anomalie est un lapin géant qui dort au milieu du village. Belette le baptise lapin, et lui parle tous les jours, pendant que les adultes cherchent à s'en débarrasser, avant de l'ignorer.



Tout au long de l'album, le mystère reste entier. Le monde des adultes est bien décevant, les adultes s'avèrent impuissants et préfèrent fermer les yeux. Les enfants eux, ont peur, avant de s'emparer de cette énorme anomalie. Belette se lie d'amitié, les autres enfants font du lapin un terrain de jeux. A aucun moment n'est proposé une explication, au lecteur d'interpréter. Un album sur la peur de l'inconnu ? Sur la force de l'imaginaire ?

" La chute de l'ours Kintsugi dure tellement longtemps



qu'il a le temps de penser à mille choses.



Il se dit qu'il a les poils décoiffés.



Il se dit qu'il a un peu froid..."



Il y a sûrement de quoi, les chutes des grandes hauteurs sont certainement très fraîches.







Kintsugi se penchait trop près du bord, nous dit-on, tout là-haut dans les montagnes.



Il voulait voir et être vu.







Tout là-haut, il n'y a pas de train qui passe alors il faut regarder tout en bas.



Plus dur sera la chute, pensez-vous en tournant les pages, tout en admirant le beau panorama tout en coton et en soleil couchant.



Nous n'aimons pas les personnages trop fiers dans les histoires, nous, lecteurs, ils sont souvent très égoïstes.



Qu'il était beau pourtant.







L'auteure Victoire de Changy est bien plus cruelle que nous, l'auteure joue de poésie pour nous exprimer le dedans et le dehors de l'ours après le "Poum".



Quelle empathie!



Même les blessures de l'ours nous paraissent jolies et inspirantes, filant le ruisseau.



Est-ce parce que l'ours de l'histoire gonflait un peu trop le torse, que l'histoire se détourne de ses ouilles et de ses aïes?







Rassurez-vous, jeunes lecteurs, nous allons pourtant éprouver, de l'inquiétude, pour ce pauvre nounours mal en point au travers des métaphores qui courront jusque vers une belle âme sensible, suffisamment sensible pour surmonter sa petite pétoche des ours.



Nous ne serons pas dans une histoire de lion blessé d'une épine à la patte comme dans La Fontaine, l'affaire va nous émouvoir, ça oui.



Les petits soins de notre apprentie secouriste feront du bien et étrangement, feront aussi relativiser sur une apparence un peu altérée.







L'histoire est un peu singulière.



"Kintsugi" signifie en japonais "jointure en or", vous comprendrez pourquoi l'auteure a choisi ce nom pour cet ours qui ne se trouvera pas beau ainsi "rapiécé".



Il y a e une philosophie étonnante sur l'existence, sur le temps qui passe, à laquelle on ne se s'attend pas du tout et typiquement japonaise, une morale de fin qui sera pourtant précieuse à retenir sur l'expérience qui marque les visages.

Un Petit Ours et un Tout Petit Ours cohabitent avec plein de similitude et de différence.



L'album commence comme un livre sur les différences. Une page pour Petit ours, une page pour Tout Petit Ours. On voit leur jouet, les gouter, leur manière de s'habiller à chaque fois avec des différences mais finalement pas si éloignés. Et puis on découvre leur maison, la même.

Et petit à petit, sans un mot, on voit se former une famille, une famille qui a la place pour les deux oursons et on comprend qu'à chaque âge ses spécificités.



Les illustrations sur fond coloré et unis sont très chouettes. Ces deux ours sont tout mignons. Je leur ai trouvé un petit air énigmatique.



C'est très simple mais j'ai été charmée par cet album tout mignon.
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Quand la plume de Victoire de Changy rencontre les pinceaux de Marine Schneider, cela donne un très bel album plein de poésie.

Le kintsugi, «jointure en or», est une méthode japonaise de réparation des porcelaines ou céramiques brisées au moyen de laque saupoudrée de poudre d'or.

C’est pour moi, l’un des plus forts symboles de la résilience, ramasser les morceaux, les rassembler de nouveaux et tenter de les sublimer.

Le kintsugi invite aussi à voir la beauté qui réside dans les choses simples, imparfaites et atypiques.

Une belle leçon de vie sur la différence et l’autre, reprise dans le livre.

Je l'ai trouvé très mignon, ce Petit Ours qui, bien que pas plus haut que trois pommes, a une GRANDE préférence pour les GRANDES choses. Grand Ours s'étonne (qui a touché à ses affaires ?), Moyen Ours s'inquiète, et les deux cherchent Petit Ours dans toute la maison... où est-il passé ?

Les aplats de couleur et le trait "enfantin" me rappellent les dessins de Byron Barton. L'histoire est adorable.

Dans cette famille Ours nous avons le père, la mère et petit ours. Un matin petit ours se réveille avant ses parents et débute sa journée. Il boit le grand bol de lait, se coiffe avec le grand peigne, enfile le grand bonnet … vous l'aurez donc compris, ce petit ours n'utilise pas du tout ce qui est à sa portée : le petit bol de lait ou encore le petit peigne. Alors quand grand ours et moyen ours se réveille, ils se posent la question de savoir qui a bien pu non seulement utiliser les affaires de grand ours mais de mettre du bazar partout. Et puis où est donc passé petit ours, pas plus haut que trois pommes?



Une belle petite histoire pour apprendre les termes de grandeur avec notre/nos petits lecteurs, le récit est amusant parce que finalement ils s'y retrouvent bien dans ces bêtises mais aussi parce qu'il est possible de faire interagir au fil des pages. le dessin quant à lui est une simplicité … comment dire… enfantine, ça tombe bien!!
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Très bel album aux allures de fable, où l’on va à la rencontre de l’ours Kintsugi, balèse et fier de la nature qui l’entoure, et du point culminant qu’il arrive à atteindre « tout en haut d’une très haute montagne », surplombant la vallée et visible de tous. Sauf que l’assurance ne fait pas tout, et l’ours chute.



S’il a bien ressenti quelques plaisirs dans cette dégringolade, il se rend vite compte qu’il y a laissé quelques plumes, poils et plaies, et qu’un peu d’aide ne serait pas un luxe. Plus loin, une fillette observe des serpents rouges dans l’eau, qui lui expliquent que l’ours Kintsugi n’est pas au mieux de sa forme.



Une belle rencontre, ponctuée de tâtonnements, de questionnements, d’orgueil, de courage, d’amertume, de patience, d’acceptation. Une histoire qui fait brillamment le lien avec la méthode japonaise du kintsugi, consistant à réparer les céramiques et porcelaines, en valorisant les brèches, rendant le bien encore plus précieux. Plus largement, le kintsugi est l’art de la résilience.



Un récit qui va un peu à l’encontre des préconisations de prudence du type « attention, tu vas tomber », valorisant davantage l’aventure et la prise de risque. C’est très bien amené, très beau aussi graphiquement avec les illustrations de Marine Schneider, nourries de ses voyages et vagabondages.
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Voici une histoire hivernale rigolote qui confronte les points de vue d'une enfant et d'un loup. Ils ne se connaissent pas, ont juste aperçu les traces laissées par les uns et les autres, et entendus les rumeurs. Leur rencontre les excite autant qu'elle les effraie et ne se finira pas comme on l'imagine.

J'ai trouvé le récit vraiment intéressant et avec une vision du personnage du loup qui change. J'ai moins accroché au style des illustrations tout en appréciant leur gaité.

Un album jubilatoire, à l’itinéraire singulier, commencé dans l’ennui et achevé dans le dépit, l’autrice illustratrice se joue des clichés et des codes de la littérature jeunesse.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...

"Tu t'appelleras Lapin" ou comment chacun réagit face à un mystère tombé du ciel, à l'inconnu gros comme une montagne, à un problème : la compassion d'une petite fille solitaire qui trouve un ami, la peur des adultes qui cherchent à le cacher, le déplacer, l'enterrer, et l'innocente candeur des enfants.

Un album génial qui oblige à se questionner sur soi et sur comment on réagirait nous : ce problème qui surgit, est-ce bien la fin du monde ?

Voici un album véritable coup de cœur pour moi. Les illustrations sont tout simplement magnifiques. Chaque page offre une multitude de sentiments et il est difficile de trouver des mots pour transmettre mon ressenti. La colorisation est particulièrement bien réfléchi et ajoute une nouvelle dimension à cet album !! C’est tout simplement incroyable. L’histoire est très poétique. C’est écrit comme un conte et ne peut laisser indifférent. C’est incroyable énigmatique émouvant chaleureux généreux … Bref j’ai adoré !!

Mes enfants aussi. Ils sont restés scotchés et ont eu besoin de retourner vers l’album après la lecture pour s’y imprégner encore plus. Après 6 ans c’est peut être un peu jeune pour comprendre toutes les subtilités. Vers 9 ans c’est bien je pense. A découvrir sans hésiter.

L’ours Kintsugi, fier et orgueilleux, n’aime rien moins que sa montagne et se promener au bord du précipice pour admirer le paysage et sentir le vent souffler entre ses doigts de pieds. Mais alors que le vent souffle très fort, il est emporté vers le bas, dans une chute interminable dont il ne ressort pas indemne. Honteux, il reste caché au cœur de la forêt, pansant ses blessures dans l’eau de la rivière. Bientôt la petite Kaori arrive pour l’aider et recoudre ses plaies de fil d’or. Une belle rencontre qui porte deux êtres à dépasser leurs aprioris, la fillette faisant preuve de courage et de bienveillance, l’ours de patience et d’acceptation de soi.

Le kintsugi est l’art de restaurer des objets brisés, généralement en céramique. L’idée est de valoriser les fêlures en les sublimant avec de l’or, une façon de prendre l’objet dans son ensemble, du moment de sa fabrication à la vie qui fut la sienne. Véritable ode à l’imperfection et à la fragilité, le kintsugi est l’art même de la résilience. Victoire de Changy a su parfaitement représenter la philosophie qui se dégage de cette forme d’art japonaise dans un album poétique et sensible, sublimé par les illustrations de Marine Schneider.
Lien : https://sirthisandladythat.c..

L’escapade, Marine Schneider, Cambourakis, 10€



Du noir et blanc ici encore (nous savons combien les bébés sont sensibles aux contrastes) à l’exception de la couverture et d’un mot sur chaque page écrit en orange.

Bravant la pluie, un narrateur invisible décide de faire une petite promenade.
Lien : https://www.litterature-enfa..

J'ai découvert Chanson d'amour pour mon bébé lors d'une animation pour les tout-petits. Que ce soit le livre ou la musique, c'est plein de douceur et d'énergie. Le texte est émouvant, car on revit les émotions de l'arrivée d'un petit bébé, le bouleversement total que c'est. Ma fille de presque 2 ans a approuvé aussi, que ce soit lors du concert (quel émerveillement devant le violon!) ou après, feuilleter le livre et danser ensemble dans le salon !

Tout est beau dans cet album : du format qui fait la part belle aux illustrations, en passant par la qualité du papier tout doux sous les doigts, les contrastes de couleur du fluo aux tons pastels...et cette histoire tout en poésie et rêve !

Un très bel objet que cette Pépite d'Or alors que ma précédente lecture de Pépite 2022 m'avait un peu déçue !