Ma lettre racontait une histoire. L’histoire d’un papa qui vit par-delà les mers et se promène le dimanche dans la lande. Elle doit lui rappeler les polders de son enfance. Le passé met de jolis cadres autour des images. De jolis cadres dorés au coin desquels, parfois, on lace un cordon noir.
Des vieux cadres, j’en ai tout un stock. Les greniers qu’on a dans la tête n’attendent pas le nombre des années. On arrive au monde avec déjà de quoi remplir la pièce sous les combles. Une mer d’encombrants, ce grenier.