C'est un chemin que je connais depuis l'enfance et que j'emprunte quand je vais à la chasse ; mais, aujourd'hui, ce n'est pas pour les coqs de bruyère ou pour les perdrix blanches que je suis monté là-haut : c'est pour ces débris de pipes, ces bouteilles cassées, ces éclats d'os : pour rester un peu avec eux, et essayer de comprendre le problème que je me pose depuis des années : pourquoi la guerre ?