Ce travail me dévore un peu plus chaque jour. Il instille dans mes veines son poison de violence et d'angoisse. Je ne parviens pas à m'en détacher. Je ne parviens pas à étouffer ma fatigue et ma colère. Je les emporte chez moi. Chaque soir. Et elles se glissent sur le sol de la cuisine, derrière le meuble de la salle de bains, à l'intérieur de mon lit, sous mes draps , entre mon homme et moi.