Au village, les gens plaignaient notre père qui se retrouvait seul avec quatre enfants sur les bras, lui qui donnait tant à la communauté par ses sermons et sa sagesse. Quand maman est morte, la vie est restée la même qu’avant mais en pire. Faut pas croire qu’elle savait nous protéger. Mais elle distillait de la douceur, et par son abnégation nous laissait imaginer que tout était supportable.