Peut heurter les plus sensibles
Théo avait des fourmis dans les mains, et certainement ailleurs. Il voulait tâter, toucher, sentir la chaleur, le rebondi. J’ai pu enfin goûter ses lèvres. Je suis du genre titilleuse, j’explore du bout de la langue, du bout des lèvres, du bout des dents. Les baisers très profonds, c’est dans le feu de l’action, au paroxysme du désir. Je le cru surpris, j’avais peur qu’il ne m’apprécie pas, mais, égoïstement, je poursuivis ma visite progressive et légère. Pour prendre du plaisir, toujours penser d’abord à soi.
Peut heurter les plus sensibles
Louis en train de me besogner assez furieusement en murmurant des choses indistinctes et que je pouvais traduire, selon mes besoins, en choses douces ou choses crues. Hurler de plaisir dans la nature, lancer son cri sur la Lande qui court à l’infini, dans cette posture animale, avec rien en face de soi que le sable et la végétation.
C’est un peu retrouver le cri primal, avoir l’impression de participer à la naissance du monde, retrouver les temps immémoriaux.
Louis n’avait pas d’enfant. Il n’était même pas marié. Ce qui le privait des deux habituelles bonnes raisons des hommes en couple de tromper madame plutôt que de la quitter. Les deux refrains les plus éculés étant pour les enfants et un divorce me mettrait sur la paille.
Je n’ai jamais bien compris ni l’un ni l’autre.
Tant il est vrai que les pères infidèles me semblent l’être tout autant avec leurs enfants qu’avec leur femme. Quand on vit une double vie, on n’est présent dans aucune.
un peu ennuyeux à lire car il n'y a pas d'histoire et de constantes comparaisons à l'amant qu'elle regrette
un peu émoustillant quand même (surtout la fin !!!)