Le régime avait compris qu’une personne qui sortait de chez elle en se demandant :
Est-ce que mon pantalon est assez long ?
Est-ce que mon foulard est à sa place ?
Est-ce que mon maquillage se voit ?
Est-ce qu’ils vont me fouetter ?
Ne se demandait plus :
Où est ma liberté de pensée ?
Où est ma liberté de parole ?
Ma vie est-elle vivable ?
Que se passe-t-il dans les prisons politiques ?
Normal ! Quand on a peur, on perd la notion d’analyse et de réflexion. Notre effroi nous paralyse. D’ailleurs, la peur a toujours été le moteur de répression de toutes les dictatures. Montrer ses cheveux ou se maquiller devinrent logiquement des actes de rébellion.