Marjorie Béal

Tom et Enzo habitent le même nid, Tom et Enzo s’aiment d’un amour tendre, et un jour, en se promenant, dans un nid abandonné, ils trouvent un œuf qu’ils ne veulent pas laisser seul. Mais aucun parent ne vient pour s’en occuper, ils vont donc veiller sur cet œuf et voir naître un bébé, ils sont émerveillés, eux qui ne pouvaient pas avoir d’enfant.



Le petit oiseau est une fille qui reçoit pour prénom Lilou. Elle arrive au monde en criant « Papas », puis elle grandit, protégée par la bienveillance de ses papas, mais un jour, un camarade d’école lui demande pourquoi elle a deux papas...





Cette jolie histoire attendrissante aidera l’adulte à expliquer l’homoparentalité aux enfants, montrer que les familles ne sont pas toutes pareilles, que ce qui compte, c’est d’être entouré par des personnes qui vous aiment, elle aidera les enfants à accepter la différence et leur montrera le chemin du respect d’autrui et de la tolérance. Un bel album et une jolie découverte.



A partir de 4 ans
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C'est l'histoire de la petite bête qui monte, qui monte... sur un serpent, sur un tigre, jusqu'à grimper tout en haut d'un baobab. Mais arrivée au sommet, la petite bête...



Un album jeunesse qui saura ravir les petits dès 2-3 ans. Le texte est entraînant, les illustrations me plaisent et sauront séduire les professeurs des écoles en recherche d'une activité artistique en lien avec les illustrations d'animaux.

Petit coup de cœur pour ce livre.

Je remercie Babelio ainsi que les éditions Kilowatt pour cette Masse Critique jeunesse qui me permet de lire Une marée noire de Marie Lenne-Fouquet et Marjorie Béal.

J’avais postulé pour cet album car il évoque pour les enfants d’aujourd’hui un événement marquant de 1978, le naufrage de L’Amoco Cadiz…



Avec des phrases simples, le récit évoque le quotidien des pêcheurs, le danger de leur métier et leur amour de la mer dans une relation professionnelle et passionnelle à la fois : ce sont des hommes tendres aux gestes durs. Le héros est un jeune garçon, Yann surnommé « l’abeille » à cause de ses yeux noirs et de ses mèches blondes.

Ce livre raconte une belle relation père-fils, toute en transmission et partage. Mais dans ce passage de relai figurent aussi des angoisses liées aux « monstres impressionnants », les gros pétroliers qui passent bien trop près des côtes. Quand il y a une catastrophe, les hommes sont mobilisés et les femmes gardent les enfants et s’inquiètent à la maison, à l’abri de la tempête. La mère de Yann est enceinte : quel avenir de pollution va-t-on laisser aux futures générations ?

L’accent est mis sur le versant humain : l’erreur humaine du commandant de bord italien est contrebalancée par l’immense élan de solidarité des bénévoles venus de partout pour nettoyer les plages touchées et celui des grands restaurants des environs qui vont passer leurs commandes auprès des marins bretons pour les aider à sauvegarder leurs emplois.

Le temps passe, le petit frère naît et la vie reprend son cours.



À la fin de l’album, l’événement est resitué dans le temps avec les chiffres exact des kilomètres de littoral touchés et des tonnes de pétrole déversées.

Les marées noires sont expliquées aux enfants à travers l’échouage du Torrey Canyon sur les côtes britanniques en 1967, le naufrage de l’Amoco Cadiz raconté dans ce livre, l’explosion de la plateforme pétrolière Deepwater en 2010 et la récente collision en janvier 2018 du pétrolier Sanchi contre un cargo céréalier en mer de Chine.

L’accent est mis sur la négligence des hommes et sur la vétusté des bateaux et des canalisations. Les enfants sont sensibilisés aux conséquences écologiques durables des catastrophes sur la flore et la faune marine ou sur les oiseaux ; les conséquences économiques liées à l’impossibilité de pêcher dans les eaux polluées, aux terres agricoles littorales devenues incultivables et à la baisse du tourisme sont également évoquées. Naturellement, les auteures insistent sur les solutions, qu’il s’agisse des méthodes de nettoyage, de la prévention et des actions de sensibilisation.

Enfin cette partie conclut sur les sources d’énergie pétrolières et sur l’alternative des énergies renouvelables.



Les illustrations en pleine page accompagnent toujours le récit dans un style épuré et très coloré ; on dirait des dessins d’enfants particulièrement élaborés et stylisés. Il y a un réel sens du détail notamment dans les scènes intérieures ; les couleurs vives des personnages contrastent avec celles de la mer… Au fil des pages, la noirceur s’installe mais jamais complètement comme pour préserver une forme d’espoir.

Une marée noire est un très bel album, à la fois didactique et captivant ; les enfants se reconnaîtront dans l’enthousiasme du début et dans les angoisses mises en mots et en images par la suite. Tout est fait pour que les jeunes lecteurs s’identifient au héros dans ses routines quotidiennes : câlins avec les parents, rituel de l’histoire du soir… Ils se retrouveront également dans les questionnements et les réponses apportées par les adultes. L’image colle toujours au texte et le prolonge pour celles et ceux qui ne maîtrisent pas encore tout à fait la lecture.



Je suis très agréablement surprise par cette collection, « un jour ailleurs » qui propose aux enfants des histoires pour découvrir des évènements marquants du XXème siècle. C’est très bien fait et source d’échanges entre parents et enfants.

Je recommande.

Un petit album tout simple et tout juste.

Tom et Enzo trouve un nid avec un œuf abandonné. Ils décident d'en prendre soin jusqu'au retour des occupants. Oui mais voilà, personne ne revient. Alors quand l'oisillon pointe son bec, ni une ni deux, ils l'adoptent.

Ils sont mignons ces petits oiseaux au crayon noir, avec juste une petite touche de couleur sur la tête (chapeau ou nœud). Et la réponse à la question de Lilou "Pourquoi elle a deux papas?" est tellement simple que certains pourraient passer à côté dis donc ! Ils s'aiment, ils l'aiment. Et toutes les familles ne sont pas pareilles.

Il était une fois un ours qui avait possédait un petit chapeau, un très petit chapeau, un chapeau minuscule, en fait. Un chapeau bien trop petit pour lui, un chapeau qui ne lui tenait pas sur la tête, mais auquel il était attaché. Un chapeau qu’il décida de déposer sur un banc pour qu’il trouve tête à sa taille. Ce qui finit par arriver, puisque le chapeau disparut.



Bien sûr que l’ours fut triste. Et qu’il s’ennuya de son ami disparu. Même si le bonnet tricoté par sa grand-mère le tenait bien au chaud, ce que n’avait pu faire le minuscule chapeau.



Le temps passa. Puis vint le printemps qui ramena un oiseau parti se réchauffer les plumes durant la saison froide. Un oiseau tout petit qui portait sur la tête le tout petit chapeau. Et qui avait pour l’ours un cadeau : un chapeau à sa taille, identique au sien.



Une histoire toute simple, avec peu de mots, des illustrations de Marjorie Béal s’étalant sur deux pages. Un album qui a le goût du bonheur et qui fait battre le cœur des enfants et des grands. Un album rouge où les larmes sont bleues.



Coup de foudre assuré. Si, si. Rien de moins. À moins que vous ne fassiez partie de ces gens (infréquentables) revenus de tout.
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Bof ! Histoire vite emballée sur dessins aux couleurs sombres. Format à l’italienne.

Voilà un très beau livre sur un sujet a priori plutôt rare : une montagne.

Le couple d'auteures réussit à aborder celle-ci d'une façon décalée, animant la montagne comme un personnage figé.

Si elle est immobile, tout autour d'elle change tout le temps et ces infinies variations vont travestir notre montagne au fil des pages.

Sous les couleurs somptueuses de Marjorie Béal, la montagne va muer en une créature fabuleuse à un seul œil, mais toujours attentif à ce qui l'entoure. Les saisons comme des explosions de couleurs vont participer au plaisir de lecture tant tourner une page revient alors à se demander : que vais-je trouver de l'autre côté ?

Au final un très bel album dans une très belle édition mais surtout une indéniable réussite formelle.

Une très jolie mise en scène et en images de cette histoire au schéma classique où les décalages subtils entre ce qu’on voit et ce qu’on lit (...) permettent une lecture à plusieurs niveaux d’une grande efficacité à l’humour vraiment très réjouissant.
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La petite bête qui monte qui monte qui monte...



Ce qui m'a attirée vers cet album, ce sont les illustrations peu communes qui ont un joli charme. Artistiquement, c'est intrigant et agréable à l'oeil.

Quant à l'histoire, elle se lit facilement et est dynamique. Elle peut se lire dès le plus jeune âge.

C'est avec grand plaisir que j'ai reçu ce livre grâce à la masse critique jeunesse organisée par Babelio.



Le fameux "20 000 lieues sous les mers" de Jules Verne, un grand classique adapté aux enfants et très bien résumé (en 16 phrases), ce qui n'empêche pas bien sûr de broder autour et de faire les bruitages de circonstance (grognements de monstre, cris d'êtres humains ou bruit de moteur pour le sous-marin). Les spectateurs de ma lecture (enfants de 2 ans) ont en tout cas adoré. Ils ont été impressionnés par le calmar géant qui attaque le Nautilus.



J'apprécie fortement les pages cartonnées qui survivent mieux aux petites mains destructrices, les dessins qui sont colorés et les petits bonhommes avec des grands yeux.



Merci à Babelio et aux éditions Balivernes.
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Une petite fille persuade un ogre à calmer sa faim avec de la soupe, plutôt qu’avec des enfants. Un bon livre pour apprendre aux enfants comment cultiver des légumes et préparer de la soupe, avec une foultitude de thèmes à développer avec eux pendant et après la lecture.



Je remercie les éditions Beurre salé de m’avoir envoyé ce livre dans le cadre d’une opération Masse critique de Babelio. Je l’avais sélectionné avec ma compagne, qui est institutrice maternelle. Ses élèves de 4 à 5 ans en ont écouté la lecture avec beaucoup d’attention !



Je ne suis pas sûr que j’aurais entrevu toute la richesse de ce livre sans l’éclairage d’une institutrice. Voici, en vrac, ce qu’elle y a trouvé.



D’abord, on appâte les enfants en mettant un ogre au centre du livre. Cela peut introduire le thème de l’entraide, en particulier celle où un « petit » aide un « grand ».



Ensuite, pour expliquer comment on cultive les légumes, la petite fille ne demande pas à Google, mais bien à son grand-père. Vivent les apports inter-generationnels !



Beaucoup de jeunes enfants, même ceux qui n’habitent pas en ville, n’ont jamais vu de légumes ailleurs que dans l’étal d’une boutique. Il n’est donc pas inutile d’expliquer ce qu’est jardin. Et tant qu’à faire, parlons de compost et de vers de terre pour expliquer comment des restes de légumes peuvent aider à faire croître d’autres légumes.



Et enfin, la recette, c’est-à-dire une liste d’ingrédients et la marche à suivre pour préparer la soupe.



Et pour lier tout cela, une dose de spatialisation pour suivre avec le doigt le chemin qui mène au jardin, une dose de comptage, et des comptines pour agrémenter la lecture.



C’est fou tout ce qu’on peut mettre dans un petit livre illustré, non ?

cet album est une merveille !!

une très belle histoire d'amitié, beaucoup de poésie et ces dessins rouges sont très beaux et originaux !!

Le texte et l’image joyeusement tricotés, orchestrent une jolie fable revigorante sur l’amitié, la solidarité et même sur la littérature puisque texte et tissu ont la même origine. Cela fait plaisir à lire et peut-être même encourage à s’engager. Un livre qui fait chaud au cœur.
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Merci à Babelio pour son opération "Masse critique" et aux éditions Alice jeunesse pour ce très joli album. C'est l'histoire d'un ours qui a un tout petit chapeau et voulant faire profiter d'autres têtes, l'ours le dépose quelque part. Mais ce petit chapeau lui manque beaucoup beaucoup ... Un très bel album avec de jolies illustrations hautes en couleurs sur l'amitié et les émotions.

Oh le gros coup de coeur !! Une histoire touchante au ton très juste et des illustrations adorables !!! Un album INDISPENSABLE !
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Voici un superbe album graphique de Laurie Cohen et Marjorie Béal: il montre la montagne sous toutes ses formes.



Tout est grandiose dans cet album, à l'image de la montagne montrée comme une géante bienveillante: une personne joyeuse qui chante, qui se fait belle, et se pare d'une cascade de cheveux et d'une couronne enneigée. Ce personnage prend donc l'image d'une femme: elle sent les odeurs qui montent des sapins, elle est aussi représentée comme une reine au milieu de la campagne, quand elle accueille l'été des troupeaux de vaches et de moutons.



L'album suit le cours d'une journée, il commence avec la luminosité du soleil sur les sommets. Il se termine avec la beauté somptueuse du coucher de soleil dans des tons roses, jaunes dorés, orangés et enfin la tombée de la nuit. Les images sont tout à tour dans les tons clairs ou vert sapin, dans les tonalités de bleus vers la cascade ou la glace des sommets.



Les illustrations sont diverses et variées: ensoleillées, elles montrent les deux pentes de la montagne dans la matinée, l'une claire et l'autre plus sombre (l'ursac et l'adret);



Puis les images selles deviennent rafraîchissantes à l'approche d'une cascade, ou carrément givrées en haut des cîmes: elle se drape d'un manteau de glace et de givre;

Les illustrations peuvent se faire plus sombres lorsque les humeurs de la femme-montagne changent et qu'elle se fait plus triste: embrumée par le mauvais temps.

Mais cela ne dure pas longtemps!

.Le vent et les flocons peuvent apparaître, mais les flots d'un torrent peuvent couler avec douceur et gaieté.



Tantôt les voitures courent sur ses pentes dès le matin, tantôt des enfants se lancent à l'assaut de la montagne, vers la cascade, l'été ou jouent dans la prairie; tantôt des skieurs et les enfants dévalent les pentes à ski ou en luge...

La montagne cache aussi toute une faune: les chamois et les écureuils dans les bosquets, et les ours dans des grottes secrètes.



La montagne: un thème qui n'est pas si fréquent et même plutôt rare parmi les albums jeunesse.

Un sujet magnifiquement représenté dans ce très bel album,

qui montre la montagne sous toutes ses formes...

comme un diamant examiné sous toutes ses facettes.

Une réussite.



Challenge défi lecteur.

Challenge album jeunesse.

Trois personnages rigolos, deux chiens et des poules partent pour la lune.



Les scènes mettent en avant les différentes étapes d'un voyage dans l'espace grâce à un texte court et des illustrations colorées. Une première initiation scientifique adaptée aux enfants à partir de 2/3 ans.

"Mes deux papas" est une histoire sur la diversité des familles avec un gros focus sur la famille homoparentale. C'est fait avec beaucoup de simplicité et c'est suffisant pour une première approche.

Hum, à ceux qui prétendent que "la critique est aisée", j'ai envie de répondre qu'elle n'est pas toujours facile pour autant.



J'ai en effet un peu de mal à apprécier cette version jeunesse du livre de Jules Verne (que je n'ai jamais lu, au passage) : 20 pages, ça me paraît assez court pour tirer l'éventuelle substance de l'oeuvre la plus célèbre de l'auteur. Mais passons, puisque ce livre (très) cartonné et donc solide semble destiné aux plus petits, l'idée étant certainement de délivrer un semblant de morale, ou du moins d'aventure.



Le texte est minimaliste, voire laconique, et ne dit pas grand-chose de ce que vivent les personnages au final. Une certaine distance se dégage de phrases comme "Mais les trois amis sont quand même prisonniers" ou "Le professeur et ses deux amis tombent à l'eau et atterrissent sur le dos du mystérieux animal". D'autant que pour ce qui est d'une morale ou d'un apprentissage, on repassera : Nemo est "en guerre contre tout ceux qui saccagent les mers" (mais détruit les bateaux à l'aveugle et voit ses nouveaux compagnons le quitter rapidement).



Les illustrations sont quant à elles jolies, bien qu'un peu trop "naïves" à mon goût - ce qui ne semble pas troubler l'enfant à qui je le lis.



Bref, tout cela ne serait rien si un détail insignifiant (dans l'absolu) mais troublant (en définitive) ne venait pas assombrir encore ce tableau abyssal. Une erreur relevée par mon fils, que j'évoquerai sous le nom de "l'affaire Périscope" : sur deux pages, le périscope disparaît en effet, pour revenir en dernière page, alors que rien n'explique cet escamotage. Et mon chérubin de me demander à répétition : "il est où le truc zaune" (comprendre : "jaune") ? C'est toute l'impuissance d'un père qui se manifeste quand aucune réponse valable ne lui vient à l'esprit. Las, il referme le livre sans pouvoir répondre à un nouveau "pourquoi ?", espérant que l'enfant oublie l'album. Et quand l'ange délicat lui redemande une lecture du même album le lendemain, encore et encore, c'est plus le 'Vertigo' d'Alfred H. qu'une histoire sous-marine de J. Verne qui lui vient en tête.



Mon fils l'aime, moi non, alors ça fait juste la moyenne !

La petite histoire

Tom et Enzo sont deux oiseaux qui vivent dans un arbre. Un jour il découvre un œuf abandonné dans un nid. Ils vont le protéger, ne voyant pas les parents venir, ils vont élever Lilou et l'accompagner.

Ils vont ainsi constituer une famille.

Le contexte de lecture

Découverte de cet album lors d'un salon du livre jeunesse il y a un an dans le cadre d'une conférence sur le sexe dans l'album jeunesse. Emprunt de bibliothèque. Cet album entre dans le cadre de plusieurs challenge : Albums jeunesse, Zoo littéraire, challenge LGBT.

L'objet-livre

Album carré de 20x20, couverture rigide avec des dessins au trait noir avec peu de couleurs, juste un camaïeu d'orangé et de vert en majorité qui égayent le propos.

Choix d'une écriture aérée, bien lisible et une grosseur de caractères significative qui facilite la lecture.

Le travail des illustrations se fait sur la double-page tout au long de l'album pour créer au final une continuité, toute en douceur.

La couverture introduit directement la thématique de l'homoparentalité avec ce titre explicite Mes deux papas. Pour marquer physiquement les personnages et les identifier par leur sexe les deux papas portent un chapeau haut de forme et des bottes.

Les personnages sont joliment dessinés, sans fioritures, avec des rondeurs attendrissantes, un petit triangle noir pour le bec.

Le décor est minimaliste un tronc d'arbre tronqué avec une branche, un nid. A l'école seule une marelle et un cerceau rappelle la cour de récréation, et cela suffit. Pour le reste on devine les jeux des enfants (cache-cache et pirouettes). On se concentre sur les personnages et ce qu'ils vivent.

Les thèmes abordés

Ici il est question d'un couple d'hommes qui vivent simplement mais qui vont trouver un œuf abandonné "mais où sont sa maman et son papa ?" ,"nous allons rester auprès de lui en attendant ses parents". Il est donc question d'abandon et puis très vite d'adoption : "il faut l'abriter !"

Est également abordé le désir d'enfant exprimé dès le début de l'album :

"TOM et ENZO sont émerveillés...eux qui aimeraient tant avoir un bébé !"

A l'école et en grandissant Lilou se pose des questions sur sa famille d'où son air perplexe sur ses origines, son identité.

Enzo et Tom instaure un dialogue et parle d'amour et de famille.

"Toutes les familles ne sont pas pareilles !"

"Lilou a deux papas, deux mamies, deux papis, deux taties, un tonton..."

Ce que je retiens de ce livre...

Magnifique album qui présente l'homoparentalité sans heurt avec un souci d'expliquer l'essentiel pour se construire et s'épanouir dans une famille atypique. Mais c'est aussi une leçon de vie pour toutes les familles et un appel à la tolérance.
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