Mark Alan Stamaty

« Sam vivait avec sa famille dans une charmante maison.

Il avait un grand jardin et des tas d’amis.

Mais par-dessus tout, il voulait des donuts ! Oh pas quelques donuts, mais des centaines et des milliers et des millions de donuts – plus de donuts que son père et sa mère ne pourraient jamais lui offrir. »



La trame est lancée. Sam, stetson et santiags, chevauche son tricycle et pars à la grande ville à la recherche de donuts. Des chariots de donuts. Il en veut, Mmmmmm un donut. Voilà donc une BD, dénichée au rayon jeunesse, publiée chez Actes Sud dont son principal attrait n’est pas l’histoire (pff, un gamin habillé en cow-boy qui part à la recherche de donuts – totalement irréaliste ! Homer sort de ce corps !), mais pour son coup de crayon.



Tout en noir et blanc, chaque page foisonne de détails. Il y a tant à lire sur chaque page, chaque affiche, chaque devanture de magasin, chaque papier gras sur le trottoir, chaque panneau publicitaire. Oui, des détails à profusion. Un dessin chargé et surchargé en traits noirs, en émotion et en drôlerie humoristique et caustique. De quoi rester bloqué sur la page, pendant une heure ou plus. Le gars, Mark Alan Stamaty, n’était pas avare de coups de crayon et chaque trait d’humour a dû être évidemment traduit dans notre langue. Un véritable travail de fourmi, titanesque. Mais le rendu est à la hauteur, car en plus d’amuser mon gamin avec cette histoire de donuts, il m’a totalement ravi ! Conquis, devrais-je dire.



A noter que cette BD, la seule de l’auteur, est devenu culte au pays du Montana et aux alentours (tous les United States qui portent des stetson et des santiags) depuis sa publication en l’an de grâce 1973 (la traduction a pris son temps).



Bon, je ne suis pas sûr que les images sur mon blog rendent hommage à la qualité impressionnante du dessin. Le mieux est d’aller dans votre librairie préférée, de le feuilleter, de voir vos yeux s’illuminer, de sortir un petit billet et de remercier votre libraire d’être encore en vie et de ne pas avoir mis la clef sous la porte ! Et puis aller chez Apu voler une Duff… D’oh !
Lien : http://leranchsansnom.free.f..

Quel album étrange !



Le seul fil conducteur, s'il en est un, est cette casquette jaune découverte par le garçonnet en couverture et les différentes utilisations qui peuvent en être faites.



Cependant, c'est par ses illustrations que l'album prend vie. Tout d'abord par ce jeu sur la couleur jaune, mise en valeur puisque perdue parmi le noir et blanc des dessins.



Mais surtout, c'est parmi les détails foisonnants et loufoques des illustrations que le lecteur trouvera son bonheur. On y trouve de tout : des personnages étranges et monstrueux, des gags de situation, des poèmes et jeux de langage... Et c'est un New-York reconnaissable mais étrange dans lequel déambule le lecteur à la suite de la casquette.



Vous l'aurez compris, c'est par sa richesse graphique et son côté loufoque que cet album américain, qui date de 1971, aura réussi le pari de devenir culte.

Partez à la recherche des donuts avec Sam. C'est beaucoup plus drôle que de chercher Charlie et cela peut se révéler très utile. Dessinées au trait, les images fourmillent de détails absurdes et désopilants. Cet album, paru en 1973, est vite devenu culte aux États-Unis. Embarquez dans cet univers minuscule et drolatique! Vous aurez du mal à refermer le livre.

M. Brunel

Mark Alan Stamaty est connu aux Etats-Unis pour ses comics et ses livres pour la jeunesse et Who needs donuts, parus en 1973, est un classique de la littérature jeunesse américaine. Cette bande dessinée est publiée en français chez Actes Sud en 2010.



L'histoire est celle d'un garçon, Sam, qui rêve de milliers de donuts. Il part donc en ville à la recherche de ces célèbres gâteaux en forme d'anneaux...



Débordant d'imagination, Mark Stamaty nous livre des planches où foisonnent des tas d'objets détournés de leur usage premier, des animaux mi-oiseaux mi-chiens, des inscriptions dans chaque recoin... Cet univers loufoque fera sourire autant les petits que les grands !

Une histoire très simple et très courte qui présente peu d'intérêt si on la lit rapidement.

En réalité, toute la substance se cache dans les images et surtout dans leurs détails. Petites phrases cachés ou à lire à l'envers, mots ou chiffres manquants, clins d'oeil destinés aux adultes... Il y a de quoi s'occuper un bon moment !