C'est pourquoi le philosophe et juriste abolitionniste Gary Francione -qui n'a de cesse de rappeler qu'il y a autant de souffrance dans un verre de lait que dans un steak- propose une utopie réaliste : tout comme on a déjà aboli celle des humains, il faut abolir la propriété des animaux. On ne devrait pas pouvoir les acheter ou les vendre. C'est à cette condition seulement qu'on prendra leur dignité morale au sérieux. Les animaux ne sont pas des marchandises !