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Critiques de Martine Bazin (5)
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Ces médecins qui furent des saints

Présenter neuf médecins canonisés en quatre vingt quinze pages illustrées sobrement par des illustrations de Catherine Carré, est l’exercice que réussissent les deux rédactrices de ce cinquante huitième volume de la collection « Les sentinelles » consacrée aux grandes figures de saints.



Parcourant vingt siècles, l’ouvrage commence par Saint Luc et s’achève sur deux italiens que j’avoue avoir ainsi découvert, Jacques Cusmano, sicilien du XIX siècle et Erminio Pampuri, médecin italien décédé prématurément le 1 mai 1930, à l’âge de 33 ans.



D’une lecture facile, cet ouvrage documenté, doté d’une riche liste de sources, est passionnant et suscitera sans aucun doute des vocations de soignants.



Merci sincèrement aux Editions TEQUI de m’avoir une nouvelle fois gâté à l’occasion de la dernière opération Masse Critique de BABELIO.
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Marie la bergère

Ayant eu la chance de rencontrer cette auteure récemment autour de sa dernière publication, je découvre ici son premier roman qu'elle a eu la gentillesse de m'offrir et je l'en remercie vivement.



Ici, le lecteur découvre le personnage de Marie et il sait dès le départ que celle-ci perdra la vie, trop tôt, et de façon qui ne puisse être naturelle. Aussi, les autorités policières de ce petit village des Alpes-de-Haute-Provence sont immédiatement prévenus sans que l'enquête qui s'ensuit n'avance pour autant. Ce qui est original dans cet ouvrage, c'est que l'auteure ne va pas forcément s'intéresser à l'avancée de cette dernière mais plutôt s'intéresser à la vie d'avant de la dite victime et retracer son parcours de vie. Comment cette petite parisienne s'est-elle retrouvée perdue dans cette petite commune, seule et éloignée de tout et surtout de ses parents ? Comment en est-elle venue petit à petit à apprendre le métier de bergère et pourquoi s'est-elle recluse ainsi. Au village, tous l'aimaient bien, d'autres la convoitaient et certaines l'enviaient en raison de sa beauté et de l'attrait qu'elle effectuaient sur les hommes. Cependant, Marie, ayant eu trop de malheurs dans sa vie (je ne vous en dévoilerai pas plus à ce sujet) s'est mise à préférer la compagnie des bêtes à celles des hommes. Il y en aura bien quelques-uns qui l'attendriront mais si elle les fréquente, c'est pour apprendre, apprendre l'art de garder les bêtes, apprendre comment fabriquer ses propres fromages et de toute façon, elle a fait une croix sur toute relation amoureuse depuis ce qu'elle a vécu. Elle sympathisera avec les fermiers et une fermière en particulier mais là s'arrêteront ses échanges avec le monde extérieur. Aussi, qui pourrait avoir intérêt à ce qu'elle disparaisse et surtout pourquoi ?



Un roman qui se lit vite et bien mais dans lequel j'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages et parfois, il m'arrivait de les confondre entre eux et de ne plus me rappeler qui était qui et quel lien il ou elle entretenait avec notre protagoniste-fantôme (si j'emploie ce terme, c'est parce que le lecteur sait dès le départ que l'on va retrouver son cadavre et qu'elle n'aura pas un rôle majeur dans cette histoire si ce n'est celui de future victime).



Avec des chapitres et des phrases relativement courtes, Martine Bazin manie cependant d'une main de maître (surtout pour un premier roman) l'intrigue jusqu'au bout et amènera son lecteur sur des traces qu'il n'aurait jamais imaginé ! A découvrir !
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Léonce dans les bois du Largue

Le lecteur retrouve ici le commissaire Olivier Rougeard, qu'il a découvert, tout comme moi dans le précédent et premier roman de cette auteur intitulé "Marie la bergère" (voir ma critique de ce dernier sur babelio). Travaillant de concert avec son jeune collègue et ami, Alfred, tous deux vont se retrouver devant une affaire qui, aux yeux de tous, n'était qu'un simple accident : la mort de Léonce, un des amis du couple que forme Olivier avec son épouse Lily et leur jeune fils Théo. Léonce ayant été retrouvé mort suite à la piqûre d'une vipère ayant entraîné une crise cardiaque, pour tous, il s'agit d'un tragique accident. Cependant sa veuve, Juliette n'en démord pas : son mari a bel et bien été victime d'un homicide et sur insistance de cette dernière auprès de notre commissaire, celui-ci, près de deux ans après le décès tragique de Léonce, se laisse convaincre et attendrir par sa femme (en bonne amie de Juliette) d'ouvrir une enquête.



Se déroulant au tout début des années 1980 dans les bois du Largue (d'où le titre de ce roman), non loin de Banon situé dans les Alpes-de-Haute-Provence (Basses-Alpes à l'époque de notre affaire), Olivier et Alfred vont être amenés à interroger de nouveau tous les proches de Léonce pour savoir qui aurait bien pu lui vouloir du mal. Apprécié de tous, il n'était pas mauvais bougre mais avait la fameuse manie de se servir parfois un trop peu chez ses voisins de quelques champignons et lorsque l'on parle de celui le plus prisé et recherché de tous, la fameuse truffe, cela peut faire des jaloux mais de là à tuer un homme...



Un roman très bien écrit, qui se lit très facilement, vite et bien tant l'écriture est fluide et légère et le scénario finement peaufiné et travaillé, de fait que le lecteur ne découvre que la triste vérité sur cette affaire dans les toutes dernières pages. Du suspense jusqu'au bout, une histoire qui tient réellement son lecteur en haleine mais je n'ai qu'un reproche à faire : trop de personnages à mon goût et donc, de suspects (ou témoins) potentiels qui se rajoutent un peu trop comme par enchantement !

Une lecture qui n'en demeure cependant que plaisante et que je ne peux donc que vous recommander !
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Ces médecins qui furent des saints

J'ai reçu ce petit livre et j'en remercie Babelio et les editions stequi.com.

Livre traitant particulièrement sur les croyances et surtout celle de dieu.

Il nous raconte l'histoire de soignants avec leur savoir faire et surtout leur foi.

J'avoue avoir été surprise car je ne m'attendais pas a cela.

Personnellement je ne trouve pas que cela puisse susciter une vocation de soignant mais plus une vocation a la foi.

Ce livre ne m'a pas interpellé malgré ma curiosité sur la richesse du métier de soignant.

Livre beaucoup trop religieux a mon gout.
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Ces médecins qui furent des saints

J’ai longtemps repoussé le moment d’ouvrir “Ces médecins qui furent des saints” tant le titre et l’illustration de couverture semblaient en sceller le sort (funeste).



Ce petit ouvrage rédigé à quatre mains par Martine Bazin et Marylène Saint-Luc, toutes deux autrices prolifiques, l’une d’histoires pour enfants et l’autre d’ouvrages de spiritualité, est à la jonction de ces deux champs.



En effet, édité Pierre Téqui, maison d’édition deux fois centenaire dont le but est d’éditer des « livres doctrinalement irréprochables, moralement saints et littéralement intéressants », dans la collection “Les Sentinelles” cet ouvrage s’adresse aux Jeunes en leur proposant comme exemple des récits de saints et de héros (ou les deux à la fois).



Bref, ce petit livre que je tenais entre mes mains était pour moi une sorte d’OVNI éditorial, à destination, pensai-je, des “cathos grand teint”. J’étais bien perplexe.



Tout d’abord, car je ne m’imaginais pas faire lire cela à mes enfants : à moins de les forcer, on était bien loin des héroïnes au succès facile sans sueur et sans travail, des licornes et des paillettes ...



Ensuite, je trouvais que le titre ne donnait pas envie d’ouvrir le livre. En effet, j’ai remarqué qu’il suffisait de prononcer des mots comme “saint”, “messe” ou “pape” pour que vos amis deviennent tout à coup extrêmement rares à commenter vos posts et j’ai bien peur que le titre choisi fasse repoussoir et c’est dommage.



Car, en effet, si je dois avouer que si j’ai ouvert ce livre comme un pensum, je l’ai refermé ravie ! Et cela pour plusieurs raisons :



En premier lieu, le sujet est extrêmement intéressant. Même si on n’est pas croyant, on ressort enrichi de cette lecture. Et si on gravite dans le monde du soin, le bénéfice est double. On y fait la connaissance de manière intime et familière avec des médecins qui devinrent des saints patrons. De même, l’ouvrage nous fait plonger dans des coutumes et traditions françaises très intéressantes en rapport avec eux.



Ensuite, la vie de ces huit médecins est racontée de manière tellement vivante, replacée dans le contexte géographique et historique de leurs temps, qu’il en ressort une belle et contagieuse émotion. Le style est très agréable et contribue à un excellent moment de lecture.



Pour finir, j’ai enfin compris par l’exemple ce que voulait dire “saint”. En dehors de la ribambelle des saints du calendrier, des saints dont les miracles “bling-bling” dont on les a probablement affublés dans des temps reculés et qui les desservent plus qu’ils ne les servent auprès de nos esprits rationnels et désabusés, j’ai compris que la sainteté de ces médecins était d’avoir aimé, oui, d’avoir aimé profondément les pauvres, les malades, en les soignant gratuitement pour l’un, en les traitant comme de vrais êtres humains. Oui, c’est vrai, la sainteté est accessible à tous, dans sa vie de tous les jours.



Pour finir, je dirai à la maison Pierre Téqui : mission accomplie ! Ce livre est bel et bien spirituellement bon et littérairement intéressant.
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